Comment perdre du poids au Cameroun ?

Manger africain quotidiennement conduit certains à une prise de poids qu’ils ne contrôlent pas. En Afrique, les femmes rondes sont nettement plus appréciées qu’en occident. En effet, pendant des années, y a régné “le culte de la minceur”. Mais aujourd’hui, plusieurs femmes se mettent au sport et souhaitent perdre du poids.  Les critères de beauté sont définis par l’apparence de chaque personne. En ce qui concerne les hommes, quand ils ont du muscle, ils sont bien vus par les femmes. Et pour ces dames, lorsqu’elles ont des formes rondes, elles sont bien perçues par les hommes.  Cependant, le facteur “santé” influence beaucoup plus ce choix de perdre du poids. En effet, que ce soit des hommes, des femmes ou même des enfants, personne ne souhaite être victime de maladie cardiaque.  Il faut alors maintenir un poids normal en fonction de sa taille ainsi que de son âge.  Quel type de régime pour perdre du poids au Cameroun ? Il existe plusieurs types de régime pour perdre du poids. C’est certain qu’avec les mets qu’on a ici au Cameroun, ce sera difficile d’appliquer cela. Mais ne vous découragez surtout pas, car faire un régime qui fonctionne est possible. Voici quelques types de régime pour perdre du poids au Cameroun :  Le jeûne intermittent : on a tous déjà entendu ce terme au moins une fois dans nos recherches pour perdre du poids. Ici, il est question d’alterner les moments d’alimentation avec des moments d’abstinence. Malgré les avantages du régime low carb comme la réduction de l’apport calorique, le jeûne intermittent reste très difficile à tenir ;  Le régime low carb : il s’agit de faire un régime qui est riche en graisse et en protéine, mais très pauvre en glucides. Il permet à l’organisme de maintenir un taux de glycémie stable. Il s’intègre facilement et rapidement au régime alimentaire quotidien et réduit considérablement les fringales ; Le régime hyperprotéiné : ici encore, vous devez consommer très peu de glucides, mais beaucoup de protéines. Ce type de régime permet de stocker un maximum de calories afin d’avoir le sentiment de satiété. Les consommateurs de viande, poissons ou encore de produits laitiers seront contents de faire ce régime ;  Le régime sans sucre : avec ce type de régime, vous pourrez réduire de 25 g par jour, la consommation de sucre. Ici, vous devez éviter de consommer les aliments transformés ainsi que les boissons sucrées.  Pour avoir l’avis d’un professionnel de la médecine, vous devez faire appel aux services d’un médecin-nutritionniste.  Combien de kilos faut-il perdre par semaine ?  Personne n’aimerait passer des heures à faire du sport et à respecter son régime alimentaire sans avoir de résultat. Pour mesurer ses résultats, il faut donc savoir à peu près combien de kilos, vous devez perdre par semaine. La perte de poids ne se fait pas en une journée et doit durer longtemps.  En une semaine, vous devez manger moins de 300 à 500 kilocalories par jour. En effet, si vous brûlez 1 kg de graisse par semaine, cela représente 7000 Kcal en tout. Mais encore, les cas différent lorsque vous faites du sport et lorsque vous n’en faites pas :  Sans sport : il vous faudra 23 jours pour brûler 1 kg de graisse, ce qui équivaut à moins de 300 g par semaine. Si vous avez un déficit calorique s’élevant à 500 Kcal, vous aurez besoin de 14 jours pour brûler 1 kg de graisse ;  Si vous faites du sport en 20 jours, vous perdrez 1 kg de graisse avec un déficit de 300 kcal par jour + 2 x 20 min de jogging par semaine. Si vous avez un déficit de 500 kcal par jour + 3 x 30 min de jogging par semaine. Cela correspond à une perte de 580 g par semaine seulement.  Chaque organisme est différent, alors, pour savoir ce qui marche chez vous ou pas, il faut contacter un expert. Ces données ne peuvent pas vous apporter avec exactitudes le nombre de kcal que vous pouvez perdre par semaine.  Si vous souffrez d’obésité, il est important de rencontrer un médecin cardiologue pour savoir si votre cœur n’est pas en danger.  Les plats camerounais qui favorisant la perte de poids Le Cameroun est considéré comme “l’Afrique en miniature ». En dehors de la diversité des sols qu’on y retrouve, il y a aussi une variété de mets très prisés. Parmi ces mets assez gourmands, vous pouvez perdre du poids en les consommant. Voici quelque plat que vous connaissez certainement et qui favorisent la perte de poids :  Le Koki : nous avons parlé de la valeur nutritionnelle du Koki dans un précédent article. Il est donc important de rappeler que ce n’est pas la quantité d’huile contenue dans ce plat, il reste très riche en nutriments. Alors, ne le supprimez pas complètement de votre régime alimentaire ;  La sauce gombo : introduire le gombo dans son régime minceur est une bonne idée. Pour 100 g, on ne retrouve que 30 calories dans le gombo. Il est aussi riche en fibres et améliore le transit intestinal. D’autre part, ce plat permet de réguler la glycémie, ce qui constitue un facteur important dans la perte de poids ;  Le mets de pistache : durant la période des fêtes de fin d’années, c’est difficile de ne pas retrouver ce plat lors des dîners de noël et du nouvel an. Il est composé de 30 à 40 % de protéines, le mets de pistache contient aussi des  lipides et de la vitamine A, B1,B2 et C;  Le ndomba de poisson d’eau douce : le poisson d’eau douce contient peu de matières grasses et assez protéine. Il contient aussi des acides gras oméga-3 et de la vitamine D et B2. Ce poisson d’eau douce est riche en fer, en zinc, iode, potassium et magnésium ainsi que des sels minéraux ; Les feuilles de manioc (pkeum) :  c’est un mets délicieux comportant de nombreux avantages pour la santé et la perte de poids. Ces feuilles contiennent des acides aminés, des antioxydants, … Lire la suite

Quand prendre rendez-vous chez le cardiologue ?

Quand prendre rendez-vous chez le cardiologue ?

Pensez-vous réellement à aller rencontrer un cardiologue ? Est-ce par peur, faute de moyen ou alors parce que vous ne savez pas quel médecin rencontrer ? Personne n’a vraiment envie de se faire diagnostiquer une maladie du cœur. Mais il est toujours nécessaire de rencontrer un médecin.  En Afrique, les maladies infectieuses, les bactéries ainsi que les virus rongent les populations. Il faut donc consulter le médecin qui saura exactement déceler le problème et vous donner un traitement.  La principale raison qui vous pousse à aller consulter un médecin est que vous ne voulez pas mourir. Car oui, que ce soit une simple fièvre ou autres symptômes, sans le traitement adapté, vous risquez d’en mourir.  Découvrons ensemble dans quelle situation rencontrer un médecin vous sauverait la vie ou celle d’un proche.  Pourquoi aller en consultation chez un cardiologue ?  Plusieurs raisons nous pousse à nous rendre à l’hôpital que ce soit pour rencontrer un médecin généraliste ou spécialiste. Généralement, ce sont quelques symptômes qui nous font penser qu’il y a un problème. Lorsque cela a un lien avec notre système cardio-vasculaire, c’est le moment de rencontrer le cardiologue.  Voici quelques raisons d’aller consulter un cardiologue :  Les symptômes d’une maladie cardiovasculaire : l’essoufflement, les douleurs thoracique, l’arythmie cardiaque et même la fatigue sont des symptômes d’une maladie du cœur. Ce n’est pas normal d’être tout le temps fatigué ou essouffler au moindre effort que vous faites. Alors, si vous êtes dans ce cas, ou même si vous avez des douleurs constantes à la poitrine, c’est une raison suffisante pour aller consulter; Une maladie cardiovasculaire déjà déclarée : si on vous a diagnostiqué d’une maladie cardiaque comme l’insuffisance coronaire, la péricardite ou encore l’endocardite, les visites chez le cardiologue sont nécessaires; La prévention des maladies cardiovasculaires : le cardiologue joue également un rôle clé en ce qui concerne la prévention des maladies cardiovasculaires. Alors, si vous avez besoin d’un bilan cardiaque pour contrôler l’état de votre système cardiovasculaire, il faut rencontrer le cardiologue.  Toutes ces raisons poussent plusieurs personnes à vouloir avoir l’avis d’un professionnel sur leur état de santé.  Besoin d’une consultation chez un cardiologue expérimenté, optez pour un pack santé que nous offrons.  Qui doit consulter un cardiologue ?  Il est important de définir le profil des personnes qui doivent absolument consulter un cardiologue. En effet, vous pourriez être tranquillement en train de vivre votre meilleure vie pendant qu’une maladie se développe sournoisement en vous. C’est pourquoi, il faut absolument se connaître pour savoir si une visite chez le cardiologue est nécessaire.  Les personnes dites à risque comme les fumeurs et les personnes en surpoids doivent consulter un cardiologue.  Les personnes avec des antécédents de maladies cardiaques dans leur famille doivent également faire cela et voici pourquoi :  Les personnes qui consomment du tabac : c’est évident que les personnes qui fument fragilisent petit à petit leur système cardiovasculaire. Selon l’organisation mondiale de la santé, plus de 80 % des fumeurs dans le monde se trouve dans les pays à faible revenu ou revenu intermédiaire ;   Les personnes en surpoids : les adultes peuvent être victimes d’obésité, mais les enfants également. L’obésité infantile est un véritable problème dans la croissance normale des enfants, et il faut agir rapidement. Dans ce cas, le rendez-vous chez le cardiologue doit se faire régulièrement afin de trouver des solutions ;  Les personnes avec des antécédents de maladies cardiaques dans leur famille : même si vous n’avez rien fait pour mériter ça, les antécédents familiaux de maladie cardiovasculaire sont risqués pour vous. Ce risque augmente même si les membres immédiats ont des antécédents. On les connait sous le nom de “bagage génétique”, ces antécédents permettent de donner des renseignements sur votre propre santé.   Si vous êtes dans cette catégorie de personne, vous ne devez pas, hésitez à rencontrer régulièrement un cardiologue. De plus, le facteur de l’âge n’est pas à négliger, car à partir de 35 ans, nous sommes susceptibles à contracter ces maladies. C’est pourquoi, il faut être très pointilleux sur sa santé à partir de cet âge.    Est-ce qu’on peut prendre rendez-vous chez le cardiologue directement ?  Lorsque vous vous rendez à l’hôpital, le premier médecin que vous rencontrez est généraliste. En fonction du déroulement de la consultation, il peut prendre la décision de vous orienter vers un cardiologue. Il peut constater, à travers les symptômes que vous décrivez, que vous présentez les signes d’une maladie cardiovasculaire.  Par ailleurs, vous avez la possibilité de prendre rendez-vous chez le cardiologue directement, sans passer par un médecin généraliste. Il suffit de contacter un cardiologue par son numéro de téléphone. Ce sont généralement les personnes à risque qui doivent obligatoirement faire cela.  Si vous avez besoin d’une consultation chez un cardiologue, n’hésitez pas à souscrire à un de nos packs.  Prendre soin de sa santé mentale à 50 ans  À partir de 35 ans, il faut aller en visite chez le cardiologue, mais 50 ans est l’âge clé en ce qui concerne la santé cardiaque. Il est alors nécessaire de faire un bilan régulier sur recommandation du médecin cardiologue.  Ce bilan est constitué d’examens simples plus ou moins approfondis. Possiblement, une hospitalisation peut vous être recommandé également.  Même si à l’âge de 50 ans, vous avez l’impression d’être en bonne santé et de respirer la jeunesse, ce n’est pas le cas de votre corps. Au fur et à mesure, le corps ressent quelques faiblesses et les problèmes cardiaques peuvent potentiellement s’installer.  Remarquer ces problèmes n’est pas simple, c’est pourquoi il est conseillé aux personnes de cet âge de consulter un médecin cardiologue.  Conclusion  De nos jours, un rendez-vous chez le cardiologue peut vraiment faire peur à n’importe qui. Ceci dit, cette peur ne doit pas être supérieure à votre désir d’être et de rester en bonne santé. Qu’il s’agisse de vous-même ou d’un de vos proches, il est important de rencontrer le cardiologue quand c’est nécessaire.  Si vous avez des personnes âgées dans votre maison, rassurez-les s’ils doivent aller chez le cardiologue. Il peut s’agir d’un bilan … Lire la suite

Quelle est la valeur nutritionnelle du koki ?

Quelle est la valeur nutritionnelle du koki ?

Le koki est considéré comme l’un des repas contenant énormément de matières grasses. En effet, il se prépare avec une quantité assez importante d’huile de palme préchauffée. Alors dès qu’il s’agit de prendre soin de sa santé, certains préfèrent limiter, voire supprimer, la consommation de ce repas traditionnel.   Mais est-ce que les idées reçues sur le Koki sont réellement fondées ? Ou alors, elles résultent tout simplement de l’ignorance sur les bienfaits et les apports nutritionnels de ce mets ? Commençons par poser les bases de notre sujet : le Koki est un repas traditionnel délicieux et très riche en nutriments.  C’est quoi le Koki ou les graines cornilles ? Les graines de Koki sont similaires au haricot blanc, à la seule différence qu’il y a sur chaque graine un “œil noir”. Encore appelé “graine de cornille”, le Koki est un plat originaire de l’Ouest du Cameroun, mais consommé dans tout le pays. Bien qu’il trouve son origine en Afrique, le Koki est également consommé en occident sous d’autres formes.  Au Cameroun, les graines de cornilles se consomment sous forme de gâteau, accompagné de plantains, de manioc ou encore de patate. Tout d’abord, on commence par les pelés pour les écraser avec des épices. Il sera ensuite mis dans des feuilles de bananier et cuit à la vapeur.  Il est encore appelé dolique, pois à vache et aussi niébé en Afrique de l’Ouest. La culture du niébé donne de bons rendements même dans les zones chaudes ou sèches. Le Koki est connu pour sa capacité à transmettre sa teneur en azote aux sols.  Le Koki est un mets traditionnel ayant de bonnes valeurs nutritionnelles. Alors, pour savoir comment mieux le consommer, n’hésitez pas à venir en consultation.   Quelles sont les bienfaits du Koki dans l’organisme ? Les bienfaits du Koki dans l’organisme sont facilement mesurables. Les graines de cornille apportent à l’organisme 350 Kcal par 100 g consommé. En dehors de leur bon goût, ce type de haricot fournit 3 g de protéines ainsi que 19g de glucides à l’organisme.  Les cornilles ont une excellente teneur en fibres solubles et insolubles qui accentuent la satiété. Elles contribuent aussi à maintenir l’indice de glycémie au plus bas. Que ce soit pour la santé ou encore la ligne, le Koki a des valeurs nutritionnelles utiles pour le corps.  Ce plat se situe dans la catégorie des légumineuses. Lorsque vous souhaitez perdre du poids ou simplement rééquilibrer votre alimentation, ne supprimez pas sa consommation. Même les professionnels de la nutrition et de la diététique humaine vous le diront clairement.  Voici un petit résumé de la valeur nutritionnelle du koki :  Ce plat est riche en vitamines ;  Il procure du fer, du manganèse, du zinc, du phosphore, du cuivre ainsi que d’autres oligo éléments à l’organisme ;  Le Koki a de nombreuses propriétés antioxydantes.  Pour un régime alimentaire efficace, vous pouvez combiner la consommation du Koki avec des céréales. Cela vous permettra de fournir à votre organisme les protéines nécessaires à sa croissance.  L’huile de palme contenue dans le Koki : facteur de prise de poids ou non ?  La principale raison pour laquelle on se refuse à consommer le Koki c’est principalement à cause de l’huile de palme qu’il contient.  En effet, le Koki se prépare avec de l’huile de palme non traitée ni raffinée. C’est un aliment complètement naturel qui est essentiellement riche en vitamine A.  Les aliments d’origine animale comme le foie ou le miel contiennent de la vitamine A. Celle-ci a une très bonne résistance à la chaleur et contribue à maintenir la vue ainsi que la peau en bonne santé.  Elle est soluble dans l’huile, mais insoluble dans l’eau et joue un rôle important dans le processus de spécialisation cellulaire.   Si vous avez besoin de comprendre comment mieux consommer des aliments et avoir une alimentation équilibrée, n’hésitez pas à venir en consultation. Ce qu’il faut retenir sur la Valeur nutritionnelle du Koki N’arrêtez surtout pas d’en consommer à cause des croyances sur le type d’alimentation afin de perdre du poids. Les repas comme le Eru ou encore l’Okok et le Ndolè contiennent également de l’huile de palme ou de l’huile d’arachide. Mais il n’en reste pas moins que leur valeur nutritionnelle reste très importante pour votre croissance.  Le réel problème se situe au niveau de la quantité de consommation du Koki ou d’autres repas traditionnels. Il est sûr que si vous ne consommez que ce type d’aliments tous les jours, vous prendrez du poids.  Si vous souhaitez avoir le poids que vous rêvez d’avoir depuis plusieurs mois, suivez bien les conseils de votre médecin-nutritionniste. C’est lui qui a la compétence nécessaire pour savoir exactement structurer votre alimentation. 

Quelles sont les pathologies que traite un cardiologue ?

Quelles sont les pathologies que traite un cardiologue

Le cœur est un muscle permettant de pomper le sang afin de le faire circuler dans un réseau de veines et d’artères. C’est une partie vitale, car s’il cesse de fonctionner, eh bien la vie s’arrête tout simplement. Il faut donc en prendre soin pour éviter qu’il ne se détériore.  À ce jour, plusieurs personnes négligent encore la santé du cœur ou même celle de leur poumon. Si un organe vital est touché et ne fonctionne plus correctement, cela peut affaiblir le cœur et conduire à la mort. Ce scénario est bien dramatique et pour l’éviter, il faut connaître les différentes pathologies cardiaques.  Le cardiologue est le médecin de l’appareil cardiovasculaire et intervient dans plusieurs cas. Notamment, une insuffisance cardiaque, de l’hypertension artérielle, un infarctus du myocarde ou encore des troubles du rythme cardiaque.   Les troubles du rythme cardiaque Votre cœur bat trop rapidement ou pas assez vite, vous souffrez certainement de troubles du rythme cardiaque. Il s’agit de séquences de battement irrégulier qui sont transmises à travers une voie anormale. L’une des causes fréquentes de ces troubles sont les troubles cardiaques.  Voici une liste de quelques troubles du rythme cardiaque dont peuvent souffrir un patient :  La fibrillation et le flutter auriculaires : ils sont dus à une activité électrique des oreillettes anormale occasionnant des battements très rapides. À leur tour, cela provoque une tachycardie ou même une arythmie ; La tachycardie supraventriculaire : ici, le patient ressent des contractions rapides trouvant leur origine dans le nœud atrioventriculaire ou les oreillettes du cœur ;  La bradycardie : il s’agit de battements du cœur qui ne dépassent pas les 6o battements par minute.  Le patient souffre de trouble du rythme cardiaque n’est pas toujours conscient, car elle peut souffrir de faiblesse ou d’évanouissement. Pour poser ce diagnostic, le cardiologue effectue une électrocardiographie. Quant au traitement, il consiste à rétablir un rythme normal du cœur du patient. Un médecin cardiologue a les compétences pour prendre charge ce type de patient et lui fournir le meilleur traitement.  Les affections du péricarde et du myocarde Avant de vous citer la liste des affections du péricarde et du myocarde, certains ne comprennent pas réellement de quoi il s’agit. Alors, une petite explication simple s’impose.  Le péricarde, c’est tout simplement la membrane qui enveloppe le cœur. Des pathologies peuvent donc l’atteindre et ainsi causer des douleurs à la poitrine. Quant au myocarde, c’est un muscle du cœur qui assure la vidange et le remplissage des cavités cardiaques.  Grâce à sa contractilité et son élasticité, le myocarde permet la circulation du sang dans l’organisme. C’est pourquoi, lorsque des pathologies s’attaquent à lui, il faut vite consulter un médecin cardiologue. Parmi ces pathologies qui affectent le péricarde et le myocarde, nous avons :  Les cardiomyopathies : c’est l’ensemble des maladies qui ont des causes et des symptômes divers, avec comme lien principal l’affection du myocarde. Étant mal traité ou pas du tout, les cardiomyopathies sont les principales causes de l’insuffisance cardiaque ;  La péricardite : un liquide agissant comme un lubrifiant est libéré lorsque le cœur se contracte. En cas d’inflammation du péricarde, ce liquide empêche ou augmente les contractions du cœur ; c’est ce qu’on appelle une péricardite ; La myocardite : il s’agit ici d’une inflammation du muscle cardiaque, qui est généralement une infection bénigne. Elle se caractérise par de la fièvre, de la fatigue, des douleurs thoraciques liées à la respiration et aussi des palpitations. Ce sont les bactéries et les virus qui causent ce problème. Les affections des vaisseaux et des valves  Tout d’abord, il y a quatre valves cardiaques que les maladies peuvent attaquer. Du côté gauche, on a la valve aortique et la valve mitrale. Tandis que du côté droit, on a : la valve tricuspide et la valve pulmonaire.  Il y a donc deux groupes de maladie qui sont :  Les maladies de la valve aortique : cette valve est située entre l’aorte et le ventricule gauche du cœur. Tout un mécanisme se met en place et vous comprendrez mieux en consultation chez votre cardiologue. Ceci étant dit, les maladies qui affectent cette valve sont la sténose aortique, l’insuffisance aortique et la dissection aortique ;   Les maladies mitrales : cette valve est constituée de deux feuillets et elle est située entre le ventricule gauche et l’oreillette gauche du cœur. Les affections qui peuvent l’attaquer sont la sténose mitrale et l’insuffisance mitrale. Elles sont particulièrement dangereuses pour le cœur, car cette valve s’occupe du passage du sang dans le ventricule gauche.  Les affections des artères coronaires  Il s’agit ici des maladies coronaires qui provoquent l’obstruction des artères coronaires ou encore le rétrécissement. Ce rétrécissement est provoqué par l’athérosclérose et provoque une diminution considérable du flux sanguin.  Par conséquent, le sang n’arrive pas vers le muscle et cela entraîne des douleurs et d’atroces souffrances. Toutefois, en fonction des individus, de leur âge ou des maladies déjà présentes dans l’organisme, les douleurs peuvent varier.  On peut regrouper les affections des artères coronaires en deux groupes :  L’angine de poitrine : elle se manifeste tout d’abord par de fortes douleurs lors des efforts. Car il y a un dépôt de cholestérol dans les artères, qui au fil des années, s’est bien développé. C’est pourquoi, il est important de prendre soin de sa santé afin que cela ne nous rattrape pas dans les années à venir;  Le syndrome coronarien aigu : ici le dépôt de cholestérol forme une plaque qui a de grandes chances de se fissurer, se rompre ou se nécroser. Cette action détruit la partie interne de l’artère coronaire et la plaque est donc libre d’entrer en contact direct avec le sang. C’est un phénomène qui entraîne un processus de réparation naturel et par ricochet le vaisseau se retrouve bouché.  Afin de trouver une solution au problème, il faut effectuer un électrocardiogramme qui permettra d’enregistrer l’activité du cœur. Il est aussi possible de prévenir ces maladies en prenant rendez-vous avec votre médecin cardiologue pour une consultation.  Insuffisance cardiaque L’affaiblissement du muscle chargé de pomper le sang efficacement, c’est … Lire la suite

Nutrition et diététique humaine

Le corps humain n’a pas les capacités nécessaires pour se développer tout seul. Lorsque nous consommons des aliments, nous lui procurons du carburant qui lui permet de fonctionner. C’est pourquoi, il faut bien les choisir en vue de ne pas dégrader sa santé.  Les notions de nutrition et diététique sont très souvent confondues ou encore mal comprises par certains. Afin de ne pas se tromper si jamais vous avez des problèmes liés à votre alimentation. En effet, un nutritionniste ne vous dira pas forcément ce que vous devez consommer ou non.  Lorsqu’on a besoin de consulter un professionnel, il est parfois difficile de comprendre qui allé rencontrer. Qui entre le nutritionniste et le diététicien est apte à vous apporter une solution définitive à votre problème.  Qu’est-ce que la nutrition ?  Rappelez-vous de l’article sur l’importance de la nutrition, nous avons parlé de la nutrition en détail et de son importance pour la santé. Nous avons notamment parlé de la différence entre la nutrition et l’alimentation. Il est donc important de souligner ce qu’est en réalité la nutrition.  La nutrition est tout simplement un processus d’assimilation par lequel passent les aliments que nous consommons.  À la suite de cela, notre corps peut être ravitaillé en nutriments comme les protides, lipides et glucides. Il y a aussi l’assimilation des vitamines sans lesquelles plusieurs maladies graves pourraient se développer dans le corps.  Quelles sont les fonctions de la nutrition ? Nos habitudes alimentaires évoluent en fonction de notre emploi du temps. Mais surtout, elles changent au fil des années, car oui, difficile d’éviter les friandises et fast food en grandissant. Le problème se situe davantage au niveau de la fréquence de consommation de ces produits que de leur consommation proprement dite.  Le corps humain a des besoins que nous pouvons combler grâce à la nutrition. Parmi les grandes fonctions de la nutrition, nous avons :  L’apport en énergie : notre corps a besoin d’énergie plus que tout pour fonctionner un minimum. N’importe quelle classe de nutriment fournit de l’énergie à l’organisme ; L’équilibre entre les nutriments : notre contexte actuel ne nous permet pas forcément de manger équilibré tous les jours de nous-mêmes. Mais avec quelques astuces, croyez-le ou non, c’est possible. Il suffit de s’imposer des limites sur les quantités et préparer ses repas soi-même ; Le besoin en acides aminés : elles permettent la synthèse des protéines et ne sont pas directement stockés dans le corps. Il existe 20 acides aminés et parmi elles une dizaine ne peuvent être synthétisés par l’organisme. On peut alors les retrouver dans les protéines animales.  En dehors de ces différents éléments, il faut noter que la qualité des nutriments est très importante. Il faut donc contrôler ce que vous consommez et vérifier leur apport en énergie afin de maintenir votre organisme en bonne santé.    N’hésitez pas à nous contacter pour une consultation pour trouble du métabolisme ou de l’alimentation.     Qu’est-ce que la diététique humaine ? Médecin de l’Antiquité, Hippocrate positionne la diététique en tant que fondement de son enseignement. Ce mot vient du grec : « Diaitêtikê » qui signifie simplement hygiène de vie. Ce médecin a décidé de transgresser les codes, afin de faire reconnaître la diététique comme une discipline à part entière.  Elle n’est plus simplement assimilée à l’alimentation, mais touche un plus large domaine. La notion d’activité physique fait partie intégrante de cette discipline qu’on peut traduire par : médecine à travers l’hygiène de vie.  En somme, la diététique est l’ensemble des règles d’une alimentation équilibrée, qu’il faut suivre afin de se maintenir en forme. Ces différentes règles ne concernent pas uniquement l’alimentation, mais tout ce qui définit l’hygiène de vie.    Quelle est la différence entre nutrition et diététique humaine ? Il est très important de savoir faire la différence entre les notions de nutrition et diététique humaine. Vous avez peut-être déjà entendu les personnes se proclamer : coach en nutrition, expert nutritionniste, conseiller en diététique et autres.  Comprenez que cela ne fonctionne pas de cette manière. On ne s’amuse pas avec la santé des gens ! C’est normal que lorsque vous avez des problèmes de santé en rapport avec votre alimentation, vous avez des doutes sur quel professionnel consulter.  Les titres précédemment cités ne sont pas toujours légitimes parce que lorsqu’on parle de nutrition et diététique cela concerne la santé des personnes.   Le médecin nutritionniste, c’est qui ?  Tout le monde souhaite avoir une bonne alimentation ainsi qu’une bonne santé. Mais comment arriver à ce résultat quand notre société nous expose à tellement de “tentations”.  Parler simplement de nutritionniste est un abus de langage venant de plusieurs personnes. Ceci dit, le terme médecin nutritionniste est plus approprié.  Le médecin nutritionniste est une personne qui a d’abord une formation dans le domaine de la médecine. Ensuite, en se spécialisant, il a choisi le domaine de la nutrition. En cas de besoin, il peut vous prescrire un traitement afin de résoudre vos problèmes d’alimentation.  D’un autre côté, un individu peut devenir un conseiller en nutrition en suivant une courte formation qui lui permet d’obtenir un certificat. Ses compétences se limitent, lorsqu’il détecte une pathologie chez le patient. Il se voit alors dans l’obligation de conseiller à son patient la visite chez un médecin nutritionniste.   C’est qui le diététicien nutritionniste ?  La diététique est une discipline scolaire, parce qu’il faut obtenir un BTS ou encore un DUT en diététique humaine. C’est seulement après avoir suivi ces formations qu’une personne peut avoir le titre de diététicien nutritionniste.  La diététique, c’est un soin. Même si le diététicien a une formation en nutrition, il ne peut pas vous prescrire de médicament et ses missions principales sont :  Étudier vos habitudes alimentaires afin de les améliorer sur le long terme pour une meilleure santé ; Élaboration d’un programme de nutrition simple avec plusieurs exemples de recettes ; Il vous aide à perdre, gagner du poids ou même de la masse musculaire.  Besoin d’un médecin nutritionniste ou d’un diététicien nutrition, rendez-vous en consultation pour dénicher le problème que vous avez.  Conclusion  Attention aux … Lire la suite

Comment manger équilibré au Cameroun ?

comment manger équilibrer au cameroun

Depuis notre tendre enfance, maman a toujours su nous régaler avec ses bons plats. Et on ne pense pas vraiment à s’en séparer même pour améliorer notre santé. Plusieurs personnes pensent que manger équilibré rime avec délaisser ces plats qu’on consomme depuis tant d’années.  Certaines personnes vous diront que c’est la principale cause de la prise de poids de plusieurs personnes. Aujourd’hui au Cameroun les hommes, les femmes et même les adolescents consomment de l’alcool excessivement. Alors, comment équilibrer la consommation de boissons ou encore d’aliments.  Ceci dans le but d’avoir de l’énergie, d’être en bonne santé et d’améliorer sa qualité de vie en évitant les maladies. Dans notre société actuelle ce n’est pas impossible de manger équilibré surtout sans pour autant se priver. Votre nutritionniste vous le dira certainement lors d’une consultation pour améliorer votre alimentation.  Comment acheter intelligemment ses produits alimentaires ? Une bonne nutrition commence par établir un plan d’alimentation constitué du type d’aliments qu’il faut acheter. Afin d’éviter le gaspillage, faites une liste pour le mois et un menu que vous allez scrupuleusement respecter. Avec des enfants une grande famille, c’est possible, seulement, les portions ne seront pas les mêmes.   C’est un travail titanesque surtout si vous avez un budget limité, mais avec de bonnes pratiques, c’est possible. Au lieu d’aller au supermarché, vous pouvez trouver de bons produits dans les marchés de la place. L’inverse est également possible, car ce n’est pas seulement dans les supermarchés que les produits sont très chers.  Limiter les aliments transformés  Malheureusement ou heureusement pour manger équilibré, il faut à tout prix limiter la consommation d’aliments transformés. Ces produits sont généralement riches en sucres, en sels, additifs et en graisses. Vous ne pourrez donc pas contrôler ce qui passe dans la composition de vos plats et cela attaque directement votre santé.  À l’inverse, préparez vous-mêmes vos repas afin de contrôler les quantités de sel et de sucre que vous consommez. Si vous ne savez pas tellement bien cuisiner, il y a énormément de recettes en ligne que vous pouvez apprendre.   Toujours cuisiner ses plats soi-même c’est bien, mais autant que faire se peut. Parce qu’il sera peut-être impossible pour vous de cuisiner tous les jours à cause du travail ou d’autres tâches.  Acheter les produits de saison et locaux Ce n’est pas vraiment un sujet qui intéresse beaucoup de personnes, mais on le sait lorsque c’est la saison des mangues. Plusieurs ne savent pas quand c’est la saison du djindja ou encore de la goyave.  Dans votre localité, apprenez quelle est la saison des fruits et légumes que vous aimez.   Durant ces périodes, ils sont sûrement moins chers et vous pourrez faire de bonnes affaires. En fonction de ces dates, vous pourrez établir un programme qui vous aide à consommer des aliments équilibrés. Le Cameroun est un territoire très fertile, à tel point que la période de récolte de certains aliments s’étend sur toute l’année.   Lancer une petite ferme et éviter le gaspillage  Le travail de la terre était une routine pour nos parents dans le passé et même aujourd’hui pour celles qui sont au village. De nos jours, l’État et certaines institutions essaient tant bien que mal de rappeler aux jeunes l’importance de l’agriculture. Afin que ceux-ci s’y intéressent et prennent la relève.  Cependant, dans votre cours à la maison, il est possible de faire pousser des tomates, du piment, un manguier ou même un papayer. Pour certains un matin, ils se sont réveillés un matin et ils ont trouvé que ces plantes poussaient. D’autres ont pris le temps de planter un bananier afin de d’en avoir à l’occasion.  Si vous êtes réellement motivé, vous pouvez commencer à vous former sur le sujet sans pour autant retourner à l’école. Croyez en ce que les gens ont déjà pu accomplir, car c’est possible de faire pareil et même mieux. Vous pouvez même planter des herbes aromatiques afin de les utiliser durant la cuisson de vos petits plats.  Quelles sont les 6 carences qui contribuent à la prise de poids ?  Une mauvaise alimentation vous fait perdre de l’énergie, ne vous permet pas d’évoluer correctement et vous fait prendre des kilos. Jusqu’à quand allez-vous faire des jeunes afin de perdre du poids ? Pendant combien de temps allez-vous vous priver de vos plats préférés ? Dites “Stop” et sortez de ce cercle vicieux qui vous empêche de profiter pleinement de vos repas.  Ce n’est pas seulement le manque de sport ou alors l’excès de calories qui vous fait prendre du poids. Malgré ce que vous diront plusieurs personnes, il y a des carences qui vous font prendre du poids inutilement en plus. Voici quatre d’entre elles que vous devez absolument connaître afin de manger équilibré :  Carence en Fer  Carence en Vitamine D  Carence en oméga 3  Carence en iode  Si vous comprenez que ce qui vous manque nuit à votre santé plus que ce que vous consommez, le voyage sera moins éprouvant. Ne vous sentez plus coupable parce que vous avez trop mangé un aliment contenant de la matière grasse. Posez-vous la question: est-ce à cause d’une carence en magnésium ou en protéines ? À partir de là vous prendrez les meilleures décisions pour votre alimentation.  Rendez-vous en consultation pour découvrir si un problème de carence n’est pas à l’origine d’une maladie ou de vos problèmes de santé.  Étudions notre contexte social pour manger équilibré sans se ruiner au Cameroun Au Cameroun, donner un plat de nourriture à un voisin, des invités ou une personne qui arrive à l’improviste est un signe d’hospitalité. Les plats comme le “Ndolè”, « Okok » ou le “Eru” sont des spécialités qui ne manquent jamais à la pause du midi. Que ce soit les vendeurs ambulants, les ménages ou les restaurants, la cuisine camerounaise est sacrée pour la population.  Dans ces conditions, comment manger équilibré quand on est toujours tenté de consommer ces plats traditionnels ? Il y a d’innombrables recettes qu’on ne peut malheureusement pas détailler comme la sauce au Gombo accompagner de couscous … Lire la suite

Quelle est l’importance de la nutrition ?

La santé de chaque être humain dépend principalement de ce que nous consommons. Une alimentation équilibrée permet au corps humain d’avoir les nutriments nécessaires pour bien fonctionner. Mais entre les lipides, les glucides, les protéines et aussi les vitamines, on peut vite s’y perdre.  En résumé, manger permet au corps de puiser dans les ressources que nous lui fournissons pour produire de l’énergie. C’est la principale chose à faire pour vivre, grandir et l’entretenir. Le corps puise cela dans une alimentation équilibrée et des nutriments que lui fournissent des aliments qu’il ingère.  Bien se nourrir contribue aussi à éviter et même combattre les maladies. En effet, si vous n’adoptez pas un mode de nutrition équilibré, il est probable que votre corps accumule des toxines. Il y a 400 ans avant JC, Hippocrate disait : “ l’alimentation est notre première médecine”. La médecine que nous devons privilégier, c’est notre alimentation.  Quelles sont les besoins nutritionnels de l’être humain ?  Les besoins nutritionnels de chaque être humain varient en fonction de l’âge, du sexe et de la corpulence de chaque individu. L’existence d’un potentiel problème de santé ou encore l’activité quotidienne conditionne également ces besoins. Connaître ces valeurs permet de contrôler notre alimentation afin d’éviter d’avoir des carences.   En tenant compte de ces différentes conditions, il faut 2 400 à 2 600 calories à un adulte homme par jour. Quant à la femme, 1 800 à 2 200 calories suffisent largement. L’apport en glucides, protéines et lipides est souvent exprimé en pourcentage par rapport à l’apport calorique.    Par conséquent, il faut environ 55 % de calories issues des glucides, 15 % provenant des protéines et 30 % de calories doivent provenir des lipides. Ces chiffres ne correspondent cependant pas aux quantités en poids des différents nutriments, alors il faut faire très attention.  Le problème de santé que vous avez actuellement est peut-être lié à votre mode de nutrition. Vous pouvez nous contacter afin de bénéficier d’une consultation. Quels sont les types de nutriments ?  Chaque jour, nous consommons des aliments qui contiennent trop ou très peu de nutriments. Or, il est important que nous puissions varier au maximum ce que nous mangeons pour maintenir un équilibre. Il existe plusieurs types de nutriments qui apportent de l’énergie à notre organisme au quotidien.  Les macronutriments  Commençons par les glucides qui sont notre principale source d’énergie et littéralement du carburant pour nos cerveaux. Il est aussi une source de ravitaillement pour nos muscles et contribue au bon fonctionnement de l’intestin. Plus souvent connus sous le nom de sucre, les glucides sont constitués de carbone (C), d’hydrogène (H) et aussi d’oxygène (O).  Il y a aussi les protides qui sont communément appelés : protéines. Elles contribuent au bon fonctionnement du métabolisme.  Les protides englobés, les protéines, peptides et acides aminés.  Lorsqu’on consomme 1 g de protéines, ce chiffre est égale à 4 calories. En quantité suffisante, elles permettent une augmentation de la masse musculaire et jouent un rôle important dans l’entretien de l’ossature.    Enfin, dans la catégorie des macronutriments, nous avons les lipides qui sont constitués d’acides gras insaturés et les acides gras saturés. Contrairement aux glucides et aux protéines, les lipides fournissent pas moins de 9 Kcal par gramme consommé. Ils couvrent donc en grande partie les besoins en énergie.  Les micronutriments Dans ce groupe, nous avons des minéraux qui ne participent pas à la production d’énergie pour le corps. Par contre, ils sont incorporés directement dans les structures cellulaires. Les minéraux sont indispensables à l’activité des enzymes ainsi que des hormones. C’est grâce à l’alimentation que le corps peut en avoir, car seul, il ne peut les produire.  Les principaux types de minéraux sont : le magnésium, le calcium, le phosphore, le potassium ou le sodium. Ils ont tous des bienfaits pour l’organisme, comme les oligoéléments, qui eux sont présents en faible quantité.  L’importance des oligo-éléments se fait ressentir dans de nombreuses réactions métaboliques. Il s’agit notamment du fer, du cuivre, du sélénium, du zinc, du chrome, du manganèse et aussi de l’iode.  Par ailleurs, il y a les vitamines, des substances, essentielles pour l’organisme et surtout pour le fonctionnement optimal des différents processus physiologiques. On peut les définir comme étant des molécules actives en très petites quantités.  Les carences en vitamine engendrent des maladies graves ou encore des dysfonctionnements. Les vitamines sont répertoriées sous 13 familles qui sont toutes réparties en deux catégories qui sont :  Les vitamines hydrosolubles : elles sont capables de se dissoudre dans les graisses. On a ici les vitamines A, D, E et aussi K;  Les vitamines liposolubles : Celles-ci peuvent se dissoudre dans l’eau, il s’agit surtout des groupes B (B1,B2,B3 ou PP, B5,B6,B9 et B12) et aussi C.  Lorsque vous déterminez quels sont vos carences, vous pouvez les combler afin de prévenir les maladies et maintenir votre santé.  Les phytonutriments Les phytonutriments sont issus des végétaux et sont présents dans les fruits, les produits constitués de grains entiers, des légumes ou encore des légumineuses. Ce type de nutriment est présent à l’état naturel dans ces aliments.   Dans cette catégorie, on retrouve des composés phénoliques avec les polyphénols, les acides phénoliques, les flavonoïdes et les caroténoïdes. Ils sont reconnus pour être de très puissants antioxydants.  Grâce à eux, votre corps peut lutter contre le stress oxydatif, les maladies cardiovasculaires et dégénératives, les cancers ou encore le vieillissement prématuré. En plus de ces fonctions, les phytonutriments peuvent avoir des bienfaits pour la santé. Ceci au niveau hormonal ainsi que du système immunitaire.  Les carences en nutriments sont souvent la cause de maladies cardiovasculaires, alors, rendez-vous en consultation afin de déceler le problème.  Quelle différence entre la nutrition et l’alimentation ?  Le corps humain a besoin de s’alimenter et de se nourrir pour avoir assez d’énergie pour fonctionner normalement. Cependant, il y a une différence entre ces deux actions qu’il convient d’expliquer.  En effet, l’alimentation correspond à ce que l’être humain fait pour trouver des aliments et les consommer. Il s’agit uniquement des actions de choix des aliments, … Lire la suite

Malformation cardiaque et grossesse : est-ce une mort maternelle ?

Malformation cardiaque et grossesse

Il y a quelques années, je reçois une de mes collègues gynéco m’a référée une patiente de 32 ans désireuse d’avoir une deuxième grossesse (nous appellerons cette patiente, Manuella).  Ce n’est pas surprenant que les cardiologues consultent des femmes enceintes, les raisons peuvent être multiples : le cœur de l’enfant bat trop vite (on veut s’assurer qu’il n’y a pas de malformation). La patiente enceinte est hypertendue (on craint une éclampsie) ou son cœur s’affaiblit brusquement. Du fait que le cœur travaille trop pour soutenir la maman et le bébé (insuffisance cardiaque avec suspicion de cardiomyopathie du post partum). Ici, le cas était différent : le mari de Manuella ne voulait pas qu’elle ait un deuxième enfant. Car il avait peur que le cœur de son épouse ne supporte pas le travail de l’accouchement. Peut-on détecter une malformation cardiaque durant la grossesse ?  En effet, Manuella est née avec une malformation cardiaque : petite, elle était chétive, renfermée dans son coin, ne pouvant pas courir, jouer avec les autres enfants, car son cœur se fatiguait vite. Elle ne pouvait même pas faire les tâches domestiques avec ses frères et sœurs le weekend. Elle avait souvent des bronchites à répétition et dormait parfois avec deux oreillers pour mieux respirer pendant son sommeil. Jusque-là, le diagnostic n’avait jamais été posé, elle n’a jamais eu de suivi par un médecin. Elle a grandi, a fait des études de droit, s’est mariée et est tombée enceinte de son premier enfant. C’était une grossesse particulièrement difficile et à l’accouchement « elle a failli y passer » me disait son époux, l’air effaré. Après son premier accouchement, Manuella était toujours aussi fatiguée, essoufflée, affaiblie.  C’est à cette occasion que sa gynéco me l’a envoyée pour la première fois et le diagnostic de Communication interauriculaire restrictive a été posé à l’âge de 30 ans !!!!!!!  Elle a été mise sous traitement et a recouvré une meilleure santé. Je l’ai ensuite perdue de vue. « Pas de nouvelles, bonnes nouvelles » dit-on. Je ne pense pas que ce dicton s’applique à la relation médecin-patient, surtout quand il est question de maladies chroniques avec des traitements au long cours. La prise en charge d’une patiente enceinte atteinte de malformation  Nous voilà donc, deux ans plus tard, Manuella déterminée à avoir son deuxième bébé malgré l’état de son cœur !  Permettez-moi de continuer de vous relater  la consultation avec Manuella et son mari : au bout de quelques minutes, le téléphone de ce dernier a sonné et il est sorti pour répondre. Manuella m’annonce alors ceci : « j’ai fait mon test de grossesse il y a 2 semaines, il est positif. Mon mari ne le sait pas encore. Il est hors de question que j’avorte. » C’est alors que le mari revient dans mon bureau et Manuella se tait. Ne pouvant donner un avis formel à l’instant, je prescris des bilans pour réévaluer le cœur de Manuella. Après avoir réévalué le cœur de Manuella, je me suis rendue compte que même si je ne l’avais pas vue depuis deux ans, elle prenait correctement son traitement et sa malformation ne s’était pas aggravée. La communication interauriculaire est un trou entre les deux oreillettes permettant le passage du sang et le mélange entre sang oxygéné et non oxygéné.  Chez Manuella, le trou était très petit. C’est pourquoi, malgré quelques malaises respiratoires à l’effort pendant son enfance, la maladie est passée inaperçue et elle supportait sans traitement tant qu’elle ne faisait pas de gros effort. D’où le diagnostic très tardif à l’âge de 30 ans.   Son premier accouchement (étant un gros effort nécessitant que son cœur malade pompe davantage de sang) a permis de révéler la maladie.  La question était donc la suivante : avec un traitement médical et une prise en charge rigoureuse cardio et gynéco (consultations rapprochées, bilans réguliers), Manuella peut-elle s’en sortir ? La réponse était OUI. C’est ainsi que nous avons rassuré le mari de Manuella et l’avons suivie de manière pluridisciplinaire. Manuella a accouché d’un beau garçon de 2,7 kg.  Bien sûr, cela s’est fait par césarienne pour éviter à son cœur de faire des efforts. Aujourd’hui, elle et son mari sont des parents comblés de 2 enfants bien portants. Elle envisage d’ailleurs le recours à la chirurgie cardiaque pour fermer cette communication interauriculaire. Tout est bien qui finit bien. Conclusion  À travers cette petite histoire, il faut retenir l’importance de bien se faire suivre par un médecin afin d’éviter ces complications. Certes, il y a des malformations et même d’autres maladies qu’on ne peut pas détecter aussitôt. Cela dit, vous devez toujours prendre soin de vous en allant régulièrement faire un bilan de santé.  La grossesse est le moment de donner la vie, mais le risque de perdre la sienne est malheureusement présent. Alors, en tant que future maman responsable, il faut scrupuleusement respecter les visites prénatales chez son gynécologue. 

Comment prévenir les maladies cardiovasculaires ?

prévenir les-maladies cardiovasculaires

Quelques soient l’âge et le sexe, les maladies cardiovasculaires tendent à devenir la première cause de morbi-mortalité dans le monde. Notamment en Afrique subsaharienne et au Cameroun, du fait de leur fréquence et de leur gravité (complications à type d’accident vasculaire cérébral, crise cardiaque…).  Elles sont étroitement liées à la présence de facteurs de risque tels que l’hypertension artérielle, le diabète et l’excès de cholestérol. Il y a aussi le tabagisme, l’obésité/le surpoids, le stress, la sédentarité et bien d’autres. Ces facteurs de risque sont réversibles par l’adoption d’un mode de vie sain dès l’enfance avec, si nécessaire, la prise de médicament adéquat sur prescription du cardiologue traitant. Quelles sont les mesures à prendre pour prévenir les maladies cardiovasculaires ?  Les maladies cardiovasculaires sont évitables dans 90 % des cas. La prévention cardiovasculaire  consiste en un ensemble de mesures qui ont pour objectif d’éviter l’apparition des maladies cardiovasculaires ou de leurs complications (accident vasculaire cérébral, crise cardiaque…).   Ces mesures ont toutes fait la preuve d’une réduction significative de la morbi-mortalité cardiovasculaire et consistent à :  Une alimentation saine et équilibrée, c’est-à-dire riche en légumes et fruits et pauvre en matières grasses, peu sucrée, peu salée (privilégier le poisson à la viande, cuisson à la vapeur, usage de l’huile d’olive). Les bienfaits d’une alimentation saine et équilibrée sont la réduction des chiffres tensionnels, la perte de poids;     une consommation modérée d’alcool qui a un effet protecteur contre le risque d’infarctus cérébral;   le sevrage tabagique : au bout d’un an de sevrage, le risque d’infarctus est divisé par 2 et celui d’accident vasculaire cérébral est équivalent à celui du sujet n’ayant jamais fumé;   la pratique régulière d’un exercice physique à raison de 30 minutes par jour à de nombreux bénéfices : baisse de l’insulinorésistance et du mauvais cholestérol, baisse de la tension artérielle, meilleure tolérance à l’effort, effet anti stress.   En somme, il s’agit de modifier son mode de vie en adoptant des habitudes simples et peu coûteuses dès l’enfance et à maintenir tout au long de la vie.   La prévention cardiovasculaire nous concerne tous, car les maladies cardiovasculaires, de plus en plus fréquentes, sont des pathologies très invalidantes. Avec un pronostic très grave (réduction importante de la mobilité, risque de mort subite…) dont le traitement est à vie, la prise en charge très onéreuse. La prévention cardiovasculaire coûte moins cher que la prise en charge des complications. Les personnes porteuses de maladies cardiovasculaires (confirmées par le cardiologue) devront se soumettre aux mesures hygiéno-diététiques décrites ci-dessus et au traitement prescrit. Elles sont appelées à avoir un suivi régulier chez le cardiologue et à faire des analyses biologiques et radiologiques pour dépister tôt et traiter d’éventuelles complications. Quels sont les métiers qui augmentent le risque cardio-vasculaire ? Une étude américaine menée par des scientifiques de l’American Heart Association. Trois branches de métier ont été considérées comme favorisant fortement les risques d’accident cardiovasculaire. En première place, les travailleuses sociales (assistante sociale, éducatrices) ont 36 % de risques de développer des maladies cardiovasculaires.  Ensuite, ce sont les caissières qui ont 33 % de chances d’avoir des AVC ou des infarctus du myocarde. En troisième position, on retrouve les femmes travaillant dans le domaine médical comme les infirmières ou les aides-soignantes, en psychiatrie et à domicile. Mais quels emplois sont les plus sûrs pour le cœur des femmes ? D’après les scientifiques, il s’agit des courtières d’immeubles, des assistantes administratives et des commerciales. Elles ont 11 à 24 % de risques en moins de contracter une maladie cardiovasculaire. Si vous êtes dans des professions dites à risque, des mesures de prévention s’imposent : lutter contre la sédentarité par une activité physique régulière, alimentation riche en fruits et légumes, pauvre en cholestérol, une meilleure gestion du stress. Surtout ne pas consommer d’aspirine sans prescription médicale au risque d’exposer votre estomac à des saignements. Conclusion  Dans notre contexte sociétal, prendre soin de soi ne fait pas partie de la culture de vie de plusieurs. On parle ici d’avoir un mode de vie sain en évitant de consommer trop d’alcool, trop de sucre ou encore de fumer. Et pourtant, les grands résultats se trouvent dans les petites actions du quotidien. Ne le voyez pas comme une corvée, car il s’agit de votre vie. 

Dysfonction érectile et facteurs de risque cardiovasculaire

La dysfonction érectile est définie par l’incapacité persistante ou répétée à obtenir et/ou à maintenir une érection suffisante pour permettre une activité sexuelle satisfaisante pendant une durée minimale de 3 mois. Elle est associée à une souffrance psychologique importante du patient et/ou du couple (baisse de la qualité de vie, anxiété, dépression…). Elle a une origine organique ou psychogène (troubles dépressifs). Elle constitue un sujet tabou et pourtant non négligeable : un tiers des hommes en souffrent à partir de l’âge de 40 ans. Cette prévalence augmente en cas de facteur de risque cardiovasculaire associé (hypertension artérielle, diabète, excès de cholestérol ou obésité, tabagisme, abus d’alcool, sédentarité).  La dysfonction érectile :  Elle est un marqueur sentinelle indépendant du risque cardiovasculaire. Entre autres causes (traumatismes chirurgicaux, maladies rénales, pathologies neurologiques), elle peut être influencée ou aggravée par les facteurs de risque cardiovasculaire sus cités ou par certains médicaments antihypertenseurs (certains bêtabloquants et diurétiques).  La prise en charge est pluridisciplinaire associant entre autres l’urologue, le cardiologue… Le traitement consiste à : Mesures hygiéno-diététiques = avoir une alimentation saine et équilibrée, perte de poids, arrêt du tabagisme, pratique d’une activité physique régulière pour lutter contre les facteurs de risques cardiovasculaires Arrêt de tout traitement susceptible d’engendrer un trouble de l’érection (certains antihypertenseurs et antidépresseurs) Injection de substances vasodilatatrices au niveau des corps caverneux, voire traitement chirurgical (implants péniens) Témoignage d’un homme atteint de dysfonction érectile Aujourd’hui, je vous partage le témoignage d’un de mes patients qui a eu la chance d’avoir une prise en charge pluridisciplinaire dans notre cabinet médical (cardiologue, endocrinologue et urologue) et qui est aussi abonné à notre newsletter : Présentation de Jean-Michel  « Je suis Jean-Michel, j’ai 53 ans, je suis marié et père de 03 enfants. Je suis hypertendu et diabétique. À 49 ans, je me levais plusieurs fois dans la nuit pour uriner et à 51 ans, on m’a diagnostiqué un cancer de la prostate. Cinq mois plus tard, je suis passé de 6 à 7 sur l’échelle de Gleason et un PSA 2,11 à 19,99. J’ai été opéré en septembre 2019 du cancer de la prostate. La première fois que j’ai eu des problèmes de dysfonction érectile, ce fut une grosse surprise. Je ne comprenais pas pourquoi étant donné que tout fonctionnait très bien avant.   L’impact sur mon dysfonctionnement érectile a été très important. Ce fut une remise en question permanente.  L’impact de la dysfonction érectile dans ma vie personnelle  Ma partenaire pensait que je n’avais plus envie d’elle. Comme j’étais très souvent en déplacement, elle a eu beaucoup de doutes sur ma fidélité. Elle pensait que j’allais voir ailleurs ce qui n’était pas du tout le cas ! Heureusement, mon couple ne s’est pas disloqué à cause de ces problèmes érectiles.  Certes, les rapports sexuels n’étaient pas présents, mais on a essayé de faire autre chose. On a essayé de se rapprocher en faisant des activités autres. C’est  ce qui nous a permis de franchir ce cap très difficile aussi bien pour elle que pour moi. Après une opération de la prostate, j’ai eu des fuites urinaires. C’est dégradant, on a honte et il faut arriver à trouver un kiné qui puisse vous aider à limiter ces fuites urinaires. Il y a un gros travail à faire chez le kiné pour s’entraîner, pour s’imposer à aller uriner.  J’ai finalement eu beaucoup de chance parce que, entre les médecins et mon kiné, tous ont su m’aider et m’ont permis de ne plus avoir de fuites urinaires depuis maintenant plus d’un an. Aborder le sujet avec ma partenaire sur les dysfonctionnements érectiles a été très difficile au départ.  C’est après l’opération de la prostate que l’on a commencé à en parler parce que techniquement, il n’y avait plus rien à faire. Mon corps ne fonctionnait pas.  Le traitement que l’on m’a proposé au départ n’a pas fonctionné.  Que ce soit les médicaments ou les injections. Aucune des deux méthodes n’a fonctionné. C’est à ce moment-là que l’on m’a dirigé vers un chirurgien qui pratiquait l’opération de la prothèse pénienne.    Jean-Michel a eu la chance de bénéficier d’un implant pénien, ce qui lui a permis de retrouver une sexualité épanouie pour le plus grand bonheur de son épouse. « Dr AMN : Quels conseils donneriez-vous aux hommes qui souhaitent aborder le sujet avec leur partenaire ? JM : Je dirai qu’avant de parler de ses problèmes d’érection avec sa partenaire, il faut deux choses : beaucoup de courage parce qu’on est quand même dans un état d’esprit lourd et difficile à surmonter. On se sent tout de même très amoindri. Il faut également que la partenaire puisse avoir en main les informations suffisantes pour comprendre la pathologie.  Il faut bien comprendre que c’est une maladie. Ce n’est plus le cerveau qui dit non, c’est le corps. Il faut que les médecins puissent dire à la partenaire que ça ne vient pas du patient, mais ça vient de la maladie. C’est ça le plus important. Dr AMN : Quels conseils donneriez-vous aux hommes souffrant de dysfonction érectile ? JM : La première chose que je leur dirai, c’est qu’il manque un accompagnement des patients. Cet accompagnement, les médecins pourraient en assurer une grosse partie, mais peut-être par manque de temps et de moyens, cet accompagnement n’est pas suffisamment approfondi.  Que ce soit à cause d’un cancer, de problèmes sanguins ou du diabète, peu de solutions sont proposées pour gérer la vie après la maladie. Certes, on trouve des médicaments, ou des injections, mais pour beaucoup de personnes, ces solutions sont compliquées, douloureuses ou inefficaces.  Au départ, on peut être aidé par une infirmière, mais quand on se retrouve seule avec une seringue, ce moment peut être vécu très difficilement. » Conclusion En plus d’un implant pénien, Jean-Michel a décidé de respecter quotidiennement son traitement antihypertenseur, de prendre correctement ses doses d’insuline, car il est maintenant conscient que la dysfonction érectile est avant tout une complication cardiovasculaire ! Il s’apprête d’ailleurs à prendre rdv avec la nutritionniste pour s’assurer que son régime est correct.