Comment baisser sa tension sans médicaments ?

Faire baisser sa tension naturellement, sans médicament, c’est possible, que l’on soit hypertendu ou pas. Cela est même conseillé par les médecins qui appellent cela les mesures hygiéno-diététiques. Adopter une bonne hygiène de vie pour baisser sa tension  Pour rappel, la tension artérielle est composée de 2 chiffres : tensions artérielles systoliques (TAS) et diastolique (TAD). Elle s’exprime en mmHg (millimètre de mercure). L’augmentation d’un de ces chiffres ou des 2 au-dessus de la normale témoigne d’une HTA  (139 mmHg pour la systolique et 89 mmHg pour la diastolique). De combien de mmHg baissez-vous votre pression artérielle en appliquant une bonne hygiène de vie :                                                                                          TAS (mmHg)                           TAD (mmHg)   Régime hyposodé                                                            – 5.39                                      -2.82 He FJ, Li J, Macgregor GA. Effect of longer-term modest salt reduction on blood pressure. Cochrane Database Syst Rev 2013;4:CD004937.   Moins de 2 verres d’alcool par jour                              – 5.5                                         -3.97 Roerecke M, Kaczorowski J, Tobe SW, Gmel G, Hasan OSM, Rehm J. The effect of a reduction in alcohol consumption on blood pressure: a systematic review and meta-analysis. Lancet Public Health. 2017;2:e108-e120   Perte de poids de 5 kg                                                     -4.44                                        -3.57 Neter JE, Stam BE, Kok FJ, Grobbee DE, Geleijnse JM. Influence of weight reduction on blood pressure: a meta-analysis of randomized controlled trials. Hypertension 2003;42:878–884   Régime méditerranéen                                                   -7.62                                         -4.22 Gay HC, Rao SG, Vaccarino V, Ali MK. Effects of different dietary interventions on blood pressure: systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials. Hypertension. 2016;67:733–739.   Activité physique régulière  (30 min pendant) 5 à 7 jours/semaine)                            -9                                           -4 Rossi A, Dikareva A, Bacon SL, Daskalopoulou SS. The impact of physical activity on mortality in patients with high blood pressure: a systematic review. J Hypertens 2012;30:1277–1288. Voilà, sur la base d’études scientifiques, vous savez combien de combien, en moyenne, votre tension artérielle diminue, pour chacune de ces mesures. Imaginez le bénéfice cumulé en appliquant toutes ces mesures hygiéno-diététiques simultanément et régulièrement… Quels sont les médicaments qui peuvent augmenter la tension ? Plusieurs médicaments, dont certains en vente libre, sont susceptibles de provoquer ou d’aggraver une hypertension artérielle. De plus, quelques-uns peuvent contrecarrer l’efficacité des traitements chez les personnes soignées pour ce symptôme. Lorsque cela est possible, l’arrêt du médicament en cause permet de normaliser rapidement la tension artérielle. Les anticancéreux L’hypertension artérielle est un des effets secondaires les plus fréquents des traitements antiangionéniques utilisés contre le cancer du rein. Elle nécessite un suivi strict et notamment un contrôle de la tension à chaque consultation. L’hypertension artérielle est parfois associée à la présence anormale de protéines dans les urines ; on parle de protéinurie. Il est recommandé de réaliser un dépistage ou un dosage de la protéinurie avant et pendant toute la durée du traitement. En cas d’augmentation importante de la protéinurie, le médecin pourra modifier le traitement ou demander l’avis d’un néphrologue. Les anti-inflammatoires Exemple : diclofénac, ibuprofène, coxibs… Leur prescription est très fréquente et ils sont parfois pris en automédication. Ils sont utilisés généralement en cas  de douleurs notamment articulaires, engendrant une HTA secondaire dans certains cas, par rétention hydro sodée. Certains antidépresseurs, antiépileptiques, antiparkinsoniens et antimigraineux ont pour effet secondaire une HTA ; il est impératif qu’ils soient administrés sous surveillance médicale. Les pilules œstroprogestatives aussi élèvent les chiffres tensionnels et sont contre-indiquées chez les hypertendues. Les produits à base corticoïdes (bétaméthasone, méthylprednisolone, prednisolone…) élèvent la tension. Je pense spécialement à nos sœurs qui font la dépigmentation artificielle : elles s’exposent justement au risque de développer de l’HTA sans compter les autres complications (cutanées, infectieuses, hormonales avec risque d’hirsutisme…). Et enfin, je citerai les décongestionnants nasaux à base d’éphédrine, oxymétazoline, qui font aussi l’objet de beaucoup d’automédication : ils doivent prescrits avec prudence chez les hypertendus.  Utiliser l’ail pour faire baisser sa tension « Docteur, je suis hypertendu. Puis-je prendre de l’ail pour baisser la tension ? ». C’est une question qui m’est souvent adressée et je me suis dit que je devais mettre la lumière sur ce sujet. L’ail est sans doute l’un des légumes les plus anciennement cultivés par les humains qui, depuis des temps immémoriaux, s’en sont servi aussi bien pour se soigner que pour se nourrir. Depuis l’Antiquité, on lui attribuait des vertus toniques, cardiovasculaires, anti-infectieuses et anti tumeur. Durant la Seconde Guerre mondiale, l’armée russe aurait eu recours à l’ail lorsqu’elle vint à manquer de pénicilline. La légende de Dracula aurait été inspirée par une rare maladie, la porphyrie, une défaillance du métabolisme du sang qui rend le patient hypersensible à la lumière et dont l’ail peut exacerber les symptômes. On sait par ailleurs que l’ingestion d’ail peut chasser certains parasites qui sucent le sang, comme la tique. Tous les éléments de la légende sont donc présents. Au cours des dernières décennies, les chercheurs ont publié plus de 2 000 recherches scientifiques portant sur le potentiel thérapeutique de l’ail. En raison de l’ampleur exceptionnelle de ce corpus d’études, les notes bibliographiques de … Lire la suite

Quelles sont les conséquences du tabagisme sur la santé ?

Aussi surprenant que cela puisse paraître, les femmes sont de plus en plus nombreuses à fumer des cigarettes. Cela concerne autant la jeune fille que les femmes âgées de plus de 50 ans. Mais est-ce qu’elles ont conscience des risques auxquels elles s’exposent en faisant cela ?  Penser que fumer nous permet de nous détendre, est une erreur qui peut conduire quiconque avec cette pensée dans la tombe.  Dans notre société, chez les hommes, c’est plus fréquent ce type de comportement. Mais ils sont également exposés à plusieurs risques comme les maladies pulmonaires et les cancers. Ceux-ci comprennent les risques auxquels ils s’exposent alors, ils doivent avoir des raisons d’arrêter.  Quelle est la prévalence de tabagisme chez les femmes au Cameroun ?  Selon l’enquête mondiale sur le tabagisme chez les adultes (Global Adult Tobacco Survey, GATS) effectuée au Cameroun, en 2013, 8,9 % de la population (1,1 million) utilise des produits à base de tabac avec une prédominance masculine. En effet, sur toute la population camerounaise, on avait 13,9 % des hommes et 4,3 % des femmes qui utilisent le tabac. Les tranches d’âge les plus concernées sont les 25-44 ans et les 45-64 ans. Quels dangers menacent la femme qui fume ?  Bien que ce soit une habitude surtout masculine, dans les pays développés, la prévalence des femmes qui fument augmente dans le monde. Concernant les femmes fumeuses, le tabac provoque un gonflement des vaisseaux au niveau du vagin ce qui limite la circulation sanguine d’où sécheresse vaginale. Par ailleurs, le tabagisme a des conséquences sur l’ovulation, la fécondation et l’implantation de l’embryon : Il diminue la production d’œstrogène, ce qui trouble le cycle menstruel. Il influence la qualité des ovules. Ceux-ci présentent des anomalies et sont moins aptes à être fécondés. Il a des effets négatifs sur l’endomètre, qui est la muqueuse de l’utérus servant à accueillir l’embryon. Le tabac peut empêcher l’embryon de bien s’implanter dans l’utérus. En dehors de l’impuissance sexuelle, les femmes présentent les mêmes inconvénients que les hommes concernant le tabagisme. Quels sont les risques spécifiques pour les femmes ?  Le tabagisme chez la femme présente certaines particularités et risques spécifiques : Le danger pilule-tabac : chez la femme en âge de procréer, l’association tabagisme et contraception par pilule œstroprogestative  est une grande pourvoyeuse d’accidents thromboemboliques. L’idéal est d’arrêter de fumer pour éviter toutes ces complications.  (Si on reste fumeuse, on évitera la contraception œstroprogestative au profit des progestatifs faiblement dosés) La grossesse chez la femme fumeuse est une grossesse à risque : la morbi-mortalité materno-fœtale est augmentée.  Il a été démontré que le sevrage chez la femme est plus difficile que chez l’homme. Le stress au travail conjugué à la gestion de la vie familiale, à la précarité sont autant de facteurs d’échecs et de rechutes.  Pourtant, les bénéfices du sevrage tabagique sont majeurs : Arrêter de fumer avant 40 ans élimine à 90 % le sur-risque ultérieur de décès par maladie cardio-vasculaire et arrêter avant 30 ans l’élimine pratiquement à 100 %. Même au-delà de 60 ou 70 ans, arrêter de fumer diminue encore le risque de pathologies liées au tabac, en particulier celui d’accidents cardio-vasculaires. Quelles sont les raisons pour un homme d’arrêter de fumer ? Sur le plan économique, en moyenne, chaque fumeur actuel de cigarettes dépense 4 691 FCFA  par mois pour les cigarettes manufacturées. Ce qui équivaut à 8,9 % du produit intérieur brut (PIB) mensuel par habitant.  Le montant moyen consacré à 20 cigarettes manufacturées est de 436 FCFA. Ainsi que le coût moyen de 100 paquets de cigarettes manufacturées en tant que pourcentage du (PIB) est de 6,9 %.  En 2013, la demande intérieure en cigarettes et en produits à base de tabac était estimée à 15 milliards de FCFA.  La contrebande du tabac est favorisée par la configuration géographique du Cameroun qui offre des facilités de passage le long de sa côte maritime et par la porosité de ses frontières terrestres. Il est admis que l’ampleur de la contrebande est difficile à évaluer, mais semble très importante au regard des pertes énormes subies par les unités industrielles locales sur leurs chiffres d’affaires.  Ils ont conduit à la fermeture de la filiale de British American Tobacco (BAT) au Cameroun et de Société Industrielle des Tabacs du Cameroun (SITABAC). Pour rappel, le tabac est un cocktail de 4 000 substances chimiques dont plus de 250 sont nocives et une cinquantaine cancérigène. Messieurs, voici 10 bonnes raisons pour arrêter, d’où, ne jamais commencer à fumer du tabac : Fumer entraîne l’impuissance sexuelle ; Fumer diminue la quantité et la qualité du sperme, ayant pour conséquence des problèmes d’infertilité ; Fumer entraîne de nombreux cancers : poumons, vessie,  sphère digestive (estomac, pancréas, œsophage), sphère ORL (bouche, langue, gorge) ; Fumer favorise la survenue des maladies cardiovasculaires ; Fumer réduit les défenses immunitaires : le risque d’infections est donc accru ; Fumer est responsable du vieillissement prématuré de l’organisme ; Fumer diminue l’efficacité de certains traitements, notamment les traitements anticancéreux et antirétroviral (contre le VIH) ; Fumer fragilise les os (ostéoporose prématurée) ; Fumer est à l’origine de problèmes oculaires : cataracte précoce, glaucome ; Fumer du tabac est une dépense inutile qui coûte très cher à votre santé et à celle de votre entourage (tabagisme passif) : en effet, vos épouses, vos enfants etc inhalent la fumée de cigarette que vous rejetez et sont exposés aux mêmes dangers que vous.  Conclusion  Le message essentiel est donc, il faut arrêter le plus tôt possible. Mais il n’y a pas d’âge au-delà duquel arrêter soit sans bénéfice. Même si c’est difficile, il faut que la femme se préserve de ce qui peut la détruire sur le long terme. Elle doit éviter de mettre en danger son bébé durant la grossesse et fumer en prenant la pilule contraceptive.  Les fumeurs n’ont pas toujours conscience de ce mal. Chez les hommes comme les femmes, le tabagisme fait des ravages. Mais cela peut être éviter, alors prenez les bonnes décisions pour votre vie et aussi celle de vos proches. 

Retraite : est-ce un danger pour la santé ?

Beaucoup de gens rêvent de s’arrêter de travailler dès qu’ils le peuvent. Mais les preuves suggèrent que ce rêve a beaucoup d’inconvénients. Le passage de la vie active à la retraite entraîne de nombreux bouleversements.  En effet, le passage à la retraite conduit à une modification du revenu, de la couverture santé de l’individu, et à la diminution du coût d’opportunité du temps (Blake H, Garrouste C. Collateral effects of a pension reform in France. Ann Economics Statistics 2019 ; 57-86). Ces changements peuvent avoir une influence sur l’état de santé.  Quels sont les risques liés à la retraite ?  Cette transition vers la retraite peut également conduire à une modification de l’exposition de l’individu à certaines pathologies. Par exemple, le risque de dépression peut être lié à l’exposition au stress (en particulier dans la période travaillée). Mais il peut aussi avoir pour origine une diminution de la vie sociale de la personne qui survient parfois au passage à la retraite.  D’après l’hypothèse « use-it or loose-it », les capacités physiques et cognitives des individus seraient préservées tant qu’elles sont « utilisées ». Ainsi, prolonger la durée d’activité conduirait à conserver plus longtemps la santé physique et les capacités cognitives des individus (Behncke S. Does retirement trigger ill health ? Health Economics 2012 ; 21 : 282-300.6). Sur le plan cardiovasculaire, l’âge et la ménopause sont des facteurs de risque qui augmentent la probabilité de faire un accident cardio-vasculaire. Du fait de l’inactivité, on peut présenter des pathologies métaboliques (diabète, dyslipidémies, etc.) rhumatologiques, psychologiques (dépression) et autres. Comment mieux vivre sa retraite pour prévenir tous ces maux ? La retraite se planifie en tenant des aléas financiers qui peuvent survenir avec le temps. Il y a beaucoup de fausses affirmations à ce sujet. C’est la raison pour laquelle vous ne devez pas vous disperser. Malgré tout, il faut savoir que la retraite, c’est la liberté totale. Il y a plusieurs stratégies que vous pouvez mettre en place afin de mieux vivre votre retraite :  Épargnez de façon rigoureuse : vous pouvez choisir d’investir dans une affaire familiale afin de pouvoir épargner sur le long terme. L’épargne ne consiste pas seulement à amasser le maximum d’argent parce que celui-ci peut perdre de la valeur. Alors, la bonne chose à faire est de développer un business qui vous permettra de bien vivre durant vos vieux. Plus on s’y met jeune, plus on a l’occasion de développer son affaire rapidement. Durant la période de travail, vous pouvez mieux gérer les risques ;   Consacrez-vous sur ce qui vous passionne : lorsque vous vous retrouvez seul, il faut vous occuper le plus possible. Le moment de votre retraite, c’est celui durant lequel il faut suivre ses passions. Que ce soit le fait de collectionner des objets, faire de la cuisine, ou encore avoir un jardin, vous pouvez toujours réaliser vos rêves ;   Cultiver votre vie sociale : la vieillesse, c’est l’étape de votre vie où personne ne veut être avec vous. Le sentiment d’absence de vos proches est de plus en plus présent. N’hésitez pas à vous rapprocher de personnes comme vous, de vos frères et sœurs ou encore de vos voisins. Organiser des activités de groupe ou encore des repas en famille contribue à la culture de votre vie en société ;    Manger équilibré et faire de la marche quotidiennement : consommer cinq fruits et légumes par jour, des produits laitiers et bien s’hydrater permettent une alimentation équilibrée. Grâce aux bonnes habitudes que vous allez développer, vous pourrez éloigner plusieurs maladies liées à l’âge.   Conclusion La retraite peut faire peur à plusieurs personnes, surtout lorsqu’il s’agit de la gestion des finances. Par ailleurs, il faut tenir compte de la dimension physique et psychologique de la chose. Les risques de maladies psychologiques comme l’Alzheimer ou encore des maladies cardiaques se multiplient avec l’âge. Vous devez alors faire plusieurs choses importantes pour maintenir votre corps en forme.

Minceur, Sang gras et cholestérol

Permettez-moi de vous raconter l’histoire de Mr R : patient de 51 ans venu me voir en consultation pour des crampes survenant au niveau des pieds, des mains dans un contexte d’élévation de chiffres tensionnels. Il faut savoir que Mr R est très mince, fait de l’activité physique régulière et est particulièrement stressé sur le plan professionnel. Son péché mignon ? Grignoter les arachides. En dehors de ça, il ne boit pas, ne fume pas et a une hygiène de vie plutôt saine. J’ai d’abord pensé au stress et aux carences alimentaires. De toute façon, j’ai demandé un bilan sanguin, préconisé des examens cardiaques, une consultation chez notre neurologue, une surveillance de la tension artérielle et j’ai prescrit un traitement contre les nerfs. Les examens cardiaques ont révélé que Mr R avait une hypertension artérielle non compliquée, pas de problèmes nerveux selon le neurologue. Tout le bilan sanguin était normal. Sauf le cholestérol ! En effet, le taux de cholestérol était très élevé ! Comment faire le lien entre le cholestérol élevé, la persistance des crampes ?  L’excès de cholestérol va boucher les vaisseaux, notamment ceux des pieds et des mains (les artères sont particulièrement fines au niveau des pieds et des mains). Le sang ne va pas bien circuler, les tissus ne vont pas recevoir suffisamment d’oxygène au niveau des pieds et des mains… d’où les crampes ! Vu cet excès de matières grasses, nous avons dû mettre un traitement pour réduire le cholestérol. En effet, si rien n’est fait, les vaisseaux seront de plus en plus bouchés et ça peut entraîner de graves accidents cardio-vasculaires voire gangrène et amputation du membre au stade ultime ! Cependant, une question fondamentale demeure : selon vous, d’où vient l’excès de cholestérol chez quelqu’un qui n’est pas en surpoids/obèse et qui a une hygiène de vie plutôt saine ? Les arachides !! Eh oui, ce petit péché mignon est responsable du « sang gras ». Quand il a compris cela, Mr R a carrément stoppé sa consommation en arachides. Les crampes ont progressivement disparu et son cholestérol est revenu stable au bout de huit mois. Il a donc arrêté le médicament anticholestérol. Que signifie un taux de cholestérol sanguin élevé ? Votre médecin vous informe que votre biologie sanguine révèle une augmentation du taux de cholestérol. Qu’est-ce que cela signifie ? Indispensable pour vivre, le cholestérol peut être nocif si présent en excès dans le sang. Il est important de réaliser, surtout à partir de la cinquantaine, un contrôle régulier et systématique de la tension artérielle (TA) et le dosage de la glycémie, des triglycérides, du cholestérol total et du LDL-cholestérol. Ces facteurs contribuent à augmenter le risque cardiovasculaire (c’est-à-dire de faire plus souvent, et plus précocement, une maladie cardiovasculaire : angine de poitrine, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral ou AVC, insuffisance rénale …)  Les triglycérides sont des graisses dans le sang dont l’augmentation est due à la consommation excessive de sucres et/ou d’alcool. Le cholestérol est une graisse insoluble dans le sang, milieu aqueux, est transporté par des lipoprotéines solubles dans le sang. Il se dirige vers la paroi artérielle et s’y dépose par le biais des LDL puis retourne vers le foie pour être libéré avec les HDL. Le LDL est qualifié de : mauvais cholestérol et le HDL de : bon cholestérol. Il existe deux sources principales de cholestérol : synthétisé par le foie ou provenant de l’alimentation. En quantité trop abondante, il se dépose contre les parois internes des artères, formant des plaques d’athérome (plaques de graisse). Progressivement, elles vont s’épaissir, diminuant le calibre des artères, ralentissant le flux sanguin et gênant ainsi l’oxygénation des organes. À la longue, des troubles risquent d’apparaître : douleurs survenant lors d’un effort dans la poitrine (angine de poitrine) ou dans le mollet à la marche. La maladie peut se révéler de manière brutale, par interruption de la circulation sanguine : c’est la crise cardiaque (infarctus du myocarde) ou d’attaque cérébrale (AVC). On sait aujourd’hui que le risque de maladie cardiovasculaire peut être considérablement réduit en luttant contre ces facteurs, en essayant de les corriger par l’adoption, dans un premier temps, de deux mesures, dites hygiéno-diététiques : Bouger davantage en ayant une activité physique régulière (par exemple : marchez au moins une demi-heure par jour, en une ou plusieurs fois) Rééquilibrer son alimentation en réduisant la consommation des graisses et des sucres et en privilégiant les fruits et légumes. Gras du ventre VS Gras des fesses Nous savons tous que l’obésité d’une manière générale est pourvoyeuse de maladies. Cependant, il y a plusieurs types d’obésité ; laquelle est la plus dangereuse pour la santé ? Est-ce l’obésité abdominale/androïde (gras du ventre) ou l’obésité gynoïde (gras des fesses) ? C’est l’obésité abdominale qui est surtout associée à une augmentation du risque cardiovasculaire et non la seule augmentation absolue de la masse grasse. L’excès de graisse viscérale est associé à un profil glucidolipidique athérogène avec une hyperinsulinémie, une augmentation des LDL petites et denses, une diminution du HDL, contribuant à multiplier le risque coronarien par 20. Même en l’absence d’hypercholestérolémie, d’hyperglycémie, d’hypertension artérielle, les patients en surpoids ont un risque plus élevé de maladie coronaire si leur augmentation de masse graisseuse est à distribution abdominale. Une mesure indirecte de l’obésité abdominale, soit par le périmètre abdominal, soit par le rapport taille-hanches, est un marqueur puissant et indépendant du risque d’infarctus du myocarde.  Éviter la sédentarité est un des meilleurs moyens de prévenir l’obésité abdominale et la survenue d’un diabète. Plusieurs données indiquent que la diminution de l’obésité abdominale diminue le risque cardiovasculaire.  Le cardiologue a un rôle essentiel dans la prévention de l’augmentation du risque cardiovasculaire associé à l’épidémie d’obésité en cours par le dépistage et la prise en charge de l’obésité abdominale. L’obésité gynoïde n’est pas du tout associée au risque cardiovasculaire. Conclusion Le corps humain fonctionne généralement de la même manière, mais les anomalies surviennent différemment chez chaque personne. C’est pourquoi une personne qui n’est pas obèse peut avoir un mauvais cholestérol qui affecte ses mains et ses pieds. Afin d’éviter cela, il faut éviter la consommation de certains aliments qui occasionnent ces problèmes.  Bien … Lire la suite

Le Diabète : un ennemi du cœur et des artères

Au Cameroun, en 2016, selon le rapport mondial du diabète rédigé par l’OMS, le diabète affecte 6 % de la population et constitue la cinquième cause de mortalité. Elle est classée derrière les maladies transmissibles maternelles, périnatales, nutritionnelles (61 %), les affections non transmissibles (13 %), les maladies cardiovasculaires (11 %) et les traumatismes (8 %). Cette pathologie tue environ 2 % de la population chaque année. Les facteurs de risque du diabète les plus fréquents sont : le surpoids (29,5 %), la sédentarité (29,3 %) et l’obésité (9,6 %). Quelles sont les caractéristiques du diabète sucré ?  Le diabète « sucré » est caractérisé par un taux de sucre trop élevé dans le sang (glycémie), on parle d’hyperglycémie chronique. Le diabète se définit précisément par une glycémie après un jeûne de 8 heures supérieure à 1,26 g/l (7 mmol/l); sur 2 dosages consécutifs ou par la présence de symptômes de diabète (polyurie, polydipsie, amaigrissement) associée à une glycémie supérieure ou égale à 2 g/l (11,1 mmol/l). Quel que soit le moment de la journée ou après une charge orale de 75 g de glucose. Qu’est-ce que l’insuline ?  L’insuline est une hormone produite par le pancréas. C’est la seule hormone de l’organisme qui permet de baisser le taux de sucre dans le sang. Grâce à l’insuline, le sucre (glucose) pénètre dans le muscle dans lequel il est consommé pour les besoins énergétiques du corps.  En absence d’insuline, le sucre entre mal dans le muscle et s’accumule dans le sang, le sang étant véhiculé par les artères (vaisseaux qui distribuent le sang oxygéné du cœur aux différents organes). Le diabète survient lorsque l’organisme ne fabrique plus suffisamment d’insuline alors qu’il a simultanément des difficultés à l’utiliser. Sur le long terme, l’excès de sucre va boucher les artères et affecter les nerfs entrainant ainsi des complications neurovasculaires. Il existe d’autres types de complications tels que les comas, les infections, troubles sexuels, risques de cancer multiplié par 2, surcharge du foie…) : Les grosses artères (macroangiopathie diabétique) Cœur : douleur à la poitrine lors des efforts ou brutalement à l’occasion d’une crise cardiaque Cerveau : AVC Membres inférieurs : crampes, douleurs lors de la marche Les petites artères (microangiopathie diabétique) Yeux : en France, le diabète est la première cause de cécité   Les reins : l’atteinte rénale touche 20 à 30 % des diabétiques. La glomérulopathie diabétique peut conduire à l’insuffisance rénale chronique puis à la dialyse.  Cela touche les nerfs, on parle de neuropathie diabétique. Elle se manifeste par une diminution de la sensibilité ou des douleurs, en particulier dans les jambes. Le fait que la sensibilité diminue fortement entraîne des risques de se blesser sans s’en rendre compte. L’atteinte de la circulation rend la cicatrisation des plaies difficiles.  Malgré ces complications, l’évolution de votre maladie peut changer, si vous adoptez un style de vie différent (alimentation équilibrée, activité physique).  Quel régime alimentaire adopter quand on a le diabète ?  Il fait partie intégrante du traitement antidiabétique et joue un rôle indispensable dans l’équilibre du diabète. Autrement dit, un patient diabétique qui respecte rigoureusement le régime réduit le risque de présenter des complications, notamment cardiovasculaires, entre autre. Au petit déjeuner (25 % de la ration calorique), voici les aliments qui peuvent être pris à volonté : thé, café ou tisane à condition de les boire sans sucre ou sucres de régime disponibles en pharmacie. Le petit déjeuner peut comprendre également : lait écrémé ou semi-écrémé, un quart de pain avec du beurre allégé ou à 0 %. Concernant le déjeuner et le dîner (40 et 35 % de la ration calorique), le diabétique peut prendre en quantité limitée (c’est-à-dire que la quantité totale du mélange de ces aliments. ne doit pas dépasser 6 cuillerées à soupe par repas) : pâte, riz, couscous, manioc, bananes, patates, pommes de terre bouillies en purée ou en sauce.  Les règles d’or d’une bonne alimentation pour diabétique Le diabétique est autorisé à ajouter à ce plat de base : viande, poisson en quantité modérée et légumes verts en grande quantité, à condition d’utiliser des viandes et des poissons non frits : grillés, bouillis ou en sauce sans huile. Les légumes peuvent être assaisonnés avec une cuillerée d’huile (olive, tournesol ou arachide). On peut ajouter à volonté : citron, vinaigre, piment, épices, poivre, thym, laurier, sel si absence d’HTA. Pendant les repas, il est interdit de boire autre chose que de l’eau, plate ou gazeuse.  On peut terminer le repas par un verre de thé ou café sans sucre ou sucre de régime. Comme dessert, on peut prendre une demi-portion de fruit ou produit laitier allégé ou à 0 %. Entre 10 et 16 h, le diabétique a droit à des collations qu’il peut consommer 2 fois par jour en dehors des 2 principaux repas ; il s’agit de portion de fruit : tranche de melon ou pastèque, moitié d’orange, de pamplemousse, de mangue, une petite pomme, une poire, un abricot, quelques raisins… Chez le diabétique, les aliments interdits sont : sucre, miel, confiture, gâteaux, lait concentré sucré, chocolat, canne à sucre, bonbon, glaces, bière, boissons gazeuses, vin, dattes, noix, arachides, raisins secs.  Les aliments à consommer à volonté sont : viandes et poissons grillés ou bouillis, lait écrémé ou semi-écrémé, carottes, tomates, poivrons, salade, courgettes, aubergines, crabe, écrevisse, persil, céleri, haricots verts, concombre, poivre, sel, eau. Les aliments à mesurer et à consommer en quantité limitée sont : huile d’olive, huile de palme, huile rouge, beurre, œufs, fromage, pain, pâtes, pommes de terre, haricots rouges et blancs. Il y a aussi la banane plantain, mil, riz, poulet, cuisson vapeur ou grillée, petits pois, navet, couscous de maïs et le manioc. Un diabétique peut également consommer de l’igname, l’oignon, l’avocat, fruits (demi orange, une tranche de pastèque et d’autres comme nous l’avons décrit dans les collations). Conclusion  Depuis plusieurs années, le nombre de personnes atteintes de diabète ne cesse de croître. Il faut une solution à ce problème, mais laquelle ? Les complications liées au diabète ne sont pas une fatalité et les patients doivent le comprendre. Sachez donc que sur le long terme, la consommation excessifs de sucre peut énormément nuire à votre … Lire la suite

Cancer de la prostate et cœur

Une maladie peut se développer dans le corps pendant plusieurs années sans être détectée. C’est le cas du cancer de la prostate qui peut se développer dans le corps sans causer de symptômes ou de quelconques problèmes. Lorsqu’il se manifeste, son traitement affecte énormément votre qualité de vie en provoquant des effets secondaires.  Qu’est-ce que le cancer de la prostate ? La prostate est une glande sexuelle qui entoure l’urètre. Son rôle est de fabriquer un liquide appelé liquide prostatique qui sert à la composition du sperme (en se mélangeant aux spermatozoïdes venant des testicules). Le sperme ainsi produit passe dans l’urètre avant d’être éjaculé par le pénis. Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’africain à partir de 60 ans et chez l’homme camerounais. Il est la deuxième cause de décès par cancer dans le monde. Au Cameroun, sa découverte est tardive au stade de métastases ; 47 % des patients ne présentent aucun signe apparent (asymptomatique).  Quelles sont les facteurs de risque du cancer de la prostate ?  Les facteurs de risque du cancer de la prostate sont de plusieurs types : antécédents familiaux de cancer de la prostate avant l’âge de 60 ans, mutations génétiques sur le chromosome 1, alimentation riche en graisse animale, d’où obésité, élévation d’une hormone appelée PSA (Prostate Specific Antigen), âge supérieur ou égal à 60 ans. La découverte de ce cancer peut être fortuite chez un patient asymptomatique à l’occasion d’examens biologiques (dosage des PSA) ou radiologiques. Il peut être découvert chez des patients symptomatiques : Signes de cancer localisé : difficultés à uriner, envies très fréquentes , voire pressantes d’aller uriner, présence anormale de sang dans les urines… Signes de cancer avancé : amaigrissement, perte d’appétit, douleurs osseuses… Les mesures thérapeutiques sont diverses : médicaments avec l’hormonothérapie, enlever la prostate pour éviter la multiplication de métastases (prostatectomie, voire castration chirurgicale), radio/chimiothérapie. Quels sont les risques du cancer de la prostate ?  L’utilisation de chimiothérapies puissantes, de nouvelles thérapies ciblées, de protocoles de radiothérapie et d’hormonothérapie ont permis, certes, une amélioration significative du pronostic des cancers, mais exposent également les patients à des effets secondaires cardio-vasculaires de certains de ces traitements.  Ces effets secondaires toxiques pour le système cardio-vasculaire peuvent s’observer dès l’administration du traitement ou se révéler tardivement, parfois plusieurs dizaines d’années après leur utilisation. Ainsi, cancer et pathologies cardio-vasculaires coexistent fréquemment, de temps en temps, de manière méconnue. On note donc un risque d’apparition ou d’aggravation des pathologies cardio-vasculaires par l’utilisation de certains traitements anticancéreux mis en place. Et ceci de telle sorte que l’exposition à ces derniers peut être considérée comme un nouveau facteur de risque cardio-vasculaire au même titre que le tabac, le diabète, l’hypertension artérielle ou l’hypercholestérolémie. Conclusion En définitive, les patients sous anticancéreux doivent être suivis en Cardiologie pour une meilleure surveillance des effets secondaires. Une maladie telle que le cancer du sein, de nos jours, n’est plus difficile à soigner. En effet, si la maladie est diagnostiquée durant ses premiers stades d’évolution, c’est possible d’en guérir. Par ailleurs, à un stade avancé, le traitement adapté peut soulager les symptômes tout en prolongeant l’espérance de vie. 

7 secrets de longévité

7 secret de la longévité

[mailerlite_form form_id=null]Au Japon, l’île d’Okinawa compte plus de centenaires qu’ailleurs. L’alimentation des habitants, à la fois saine, variée, pauvre en graisses et dépourvue de produits transformés, serait une des explications.  Certaines personnes se comparent, en général, à leur parent ou grand-parents pour évaluer leur longévité. Cependant, le bagage héréditaire n’est pas le seul facteur qui permet de tirer des conclusions.  Dans notre société, il n’est pas toujours facile de maintenir un rythme de vie équilibré, surtout lorsqu’il s’agit de son alimentation. Mais cela n’est pas complètement impossible, il suffit juste d’appliquer certains principes.  Prendre soin de sa santé commence dès le plus jeune âge pour éviter des maladies comme l’hypertension artérielle, le diabète ou encore certaines infections. Les secrets de longévité ne sont pas exhaustif, vous pouvez les adapter en fonction de votre état de santé, vos habitudes et vos goûts.  1 – Du poisson et moins de viande Avec les nombreux ports de pêche présents sur l’île, les habitants d’Okinawa consomment beaucoup plus de poisson que de viande. Grillé, cru ou encore bouilli, ils le cuisinent sous toutes ses formes, notamment le thon.  Peu gras, riche en protéines, en vitamines A et en sélénium, ce poisson est particulièrement adopté en tranches brièvement poêlées. Le tofu, riche en protéines végétales, peu gras et dépourvu de cholestérol, est également très apprécié lors des repas en remplacement de la viande. Pour être en bonne santé et avoir de la longévité, vous ne devez pas forcément devenir végétarien. L’un des conseils que vous recevrez de votre médecin, c’est de consommer beaucoup moins de viande, et de le remplacer par du poisson.  La viande augmente les risques de maladies cardiovasculaires, de cancer, d’inflammation de l’intestin ou encore de diabète.  2 – Des algues au menu D’une très grande richesse nutritionnelle, les algues font partie quotidiennement des menus, que ce soit dans les soupes, les bouillons ou les salades. Parmi les plus appréciées: le umibudo, également appelé « raisin de mer », riche en vitamines et minéraux. Sa conservation n’excédant pas une semaine, cette algue est quasi introuvable ailleurs.  Les Japonais profitent énormément de ce que la nature leur offre, sur la terre et aussi dans la mer.  Les algues sont présentes dans les plats européens depuis seulement une cinquantaine d’années. Par contre, elles sont produites en Asie depuis des milliers d’années et ont des propriétés très prisées par la population.  3 -Du riz… al dente  Riche en glucides lents, digeste, le riz est dans tous les repas au Japon. Okinawa ne fait pas exception, que ce soit en salade, en sushis, en collation et bien d’autres repas variés. Optez pour l’al dente pour ne pas augmenter son index glycémique. Lorsque vous commencez la cuisson du riz, rassurez-vous que l’eau soit bouillante. La raison est que l’eau peu chaude crée un choc avec les grains de riz qui vont alors se casser. Vous pouvez utiliser une bouilloire ou l’eau chaude du robinet si vous en avez.  Ne salez surtout pas le riz en fin de cuisson, sinon vous devrez mélanger le riz pour harmoniser les saveurs. Faites cuire le riz à feu moyen et à couvert pendant environ 15 minutes. Lorsque le riz absorbe toute l’eau, vous pouvez arrêter le feu; on dit qu’il est al dente.  4 – Un petit-déjeuner salé Riz, poissons, œufs à la coque, légumes, soupe ou thé, ces quelques aliments peuvent constituer un bon petit déjeuner. Commencer la journée par un repas salé et équilibré permet de sécréter moins d’insuline et d’éviter les petits creux à 11 heures.  À Okinawa, le petit-déjeuner se prend au soleil levant, chaque jour à la même heure. L’un des secrets le moins méconnu de la société, c’est la discipline. En effet, avoir des habitudes alimentaires, conditionne notre physique et permet son développement.  Le petit déjeuner se présente comme le repas le plus important de la journée. Manger le matin est important, mais cela dépend de chaque individu. C’est important de prendre un bon petit déjeuner salé le matin pour ne pas avoir un petit creux en journée.  Cela coupe les petites faims et vous empêche alors de grignoter. Prenez-le en lisant le journal ou un livre pour vous relaxer au maximum.  5 – Mais moins de sel dans l’assiette En France, nous consommons trop de sel. Au Japon aussi, sauf sur l’île des centenaires. Il est présent dans les friands de poisson, de légumes, de riz. Les habitants mangent moins d’aliments transformés où se cache souvent le sel. Un bon point pour réduire le risque de maladies cardio-vasculaires. Pour diminuer votre apport en sel, il ne faut pas saler, ou peu, l’eau de cuisson de vos aliments. Vous devez également opter pour la fleur de sel pour mieux maîtriser la quantité.  Pensez aussi aux herbes aromatiques, aux épices et au citron pour donner du goût à un plat. En faisant de la recherche, vous découvrirez les différentes saveurs dont vous pouvez bénéficier sans forcément mettre du sel dans vos repas. 6 – Retrouver le sentiment de satiété Terminer son assiette par politesse ou pour ne pas gâcher, prendre un dessert par habitude à chaque repas. Nous mangeons parfois plus qu’à notre faim. Les Okinawaïens ont adopté une autre philosophie qui est le  » hara hachi bu  » ou le concept du ventre rempli à 80 %.    Il ne s’agit pas de manger à satiété, mais de s’arrêter juste avant. Ce serait aussi le secret de leur minceur. Bien mastiquer les aliments pour manger plus lentement et faire une pause de 5 à 10 minutes au milieu du repas aiderait à retrouver le sentiment de satiété. 7 – Boire du thé vert Les Japonais en boivent des litres aussi bien chauds que froid, sans sucre. Dans les restaurants, il est servi gratuitement, à volonté. Anti-oxydant, il facilite l’apport en eau et assure une bonne hydratation. Bien dosé en caféine, il stimule de façon plus douce. Que des avantages!    Vous pouvez boire du thé vert durant vos moments de lecture pour booster votre physique. Avec cette … Lire la suite

Régime sans sel ou pauvre en sel ?

Autrefois, les médecins prescrivaient aux hypertendus un régime strictement sans sel. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, sauf si l’hypertension s’accompagne d’insuffisance cardiaque ou rénale grave. Mais il nous est toujours recommandé de diminuer notre consommation de sel.  Nous devons surtout traquer le sel caché dans les aliments. Évitons alors les produits industriels (plats cuisinés, biscuits), souvent beaucoup trop salés, et les eaux minérales gazeuses riches en sodium. Il faut aussi limiter la consommation de pain blanc, de fromage (pas plus d’une portion par jour), de charcuterie (pas plus de deux fois par semaine) et les conserves. Quel est l’intérêt de manger sans sel Sur une longue période, la consommation de sel peut conduire à un infarctus, à cause de ses effets sur le cœur. En effet, le sel retient l’eau et augmente la pression artérielle. Un bon régime sans sel permet de faire baisser la pression dans les vaisseaux sanguins.  Les maladies occasionnées par une absorption constante d’aliments contenant trop de sel se soignent facilement. Et ceci, grâce à ce régime bien strict que vous va vous prescrire le médecin.  Lorsque vous achetez des eaux minérales, conserves, plats préparés, biscuits industriels, sachez décrypter les étiquettes. Regardez bien la teneur en sel, appelé aussi chlorure de sodium (sigle Na+ ou NaCl).   La quantité maximale par jour pour un hypertendu est d’une cuillère à café répartie sur les trois repas. Cela équivaut à 6 g de sel ou 2,4 g de sodium.  Salière sur la table ou sel dans l’eau de cuisson, il faut choisir. Optez pour l’un ou l’autre, mais pas les deux. Pour compenser, n’hésitez pas à utiliser généreusement épices, herbes aromatiques, ail, échalotes, oignons, pour rehausser le goût de vos plats. C’est une manière simple et efficace de mieux consommer le sel.  Comment bien doser le sel ? Apprendre à mieux doser le sel commence par éviter de secouer la salière au-dessus des préparations. La raison à cela est que vous ne pouvez pas voir la quantité que vous versez. Remplacez le sel fin par du sel en grains, et mettez-en un peu dans la main avant de saler le plat.  À l’apéritif, fini chips et cacahuètes, aliments archi-salés. Remplacez-les par des crudités (radis, tomates-cerises, carottes) à tremper dans du fromage blanc agrémenté d’herbes et d’épices (ciboulette, poivre, paprika).  Ce sont quelques gestes efficaces pour un meilleur dosage dans vos repas au quotidien.  Conclusion Respecter le bon dosage est très important pour votre santé. Voici donc une liste de quelques aliments salés à consommer avec modération. Nous avons : les viandes et les poissons fumés, les olives, de la charcuterie, des crevettes, de l’eau de vichy et des cornichons.  Il y a aussi des câpres, des sardines à l’huile, des saucisses, du fromage, des crustacés, etc. Le sel est ainsi à consommer avec modération. Tout ce qui est additif salé (cubes, bouillons, arômes) est à bannir définitivement de notre alimentation quand on est hypertendu.

Obésité infantile : Mon enfant en surpoids peut-il être cardiaque à l’âge adulte ?

Depuis déjà plus de 20 ans, on sait que l’obésité infantile cause des anomalies de la mécanique artérielle. Plusieurs personnes ont déjà fait état d’une épidémie d’obésité infantile qui envahit la planète. L’avenir et la santé des enfants obèses sont donc menacés dans la mesure où ceux-ci le restent jusqu’à l’âge adulte.  Les médecins ont le devoir de multiplier les actions de prévention en l’endroit des plus jeunes concernant ce phénomène. Il faut alors dépister et prendre en compte le plus tôt possible les enfants atteints d’obésité. Dès l’enfance, ils doivent effectuer une recherche des facteurs métaboliques de risque cardiovasculaires de façon systématique.  Pourquoi l’obésité favorise les maladies cardiovasculaires ?  Une étude a été menée de 1968 à 2005 et a suivi 1,6 million de jeunes hommes. Au début de l’étude, ils étaient âgés de 18 ans. Pendant la période de suivi, 5 492 d’entre eux ont été hospitalisés pour complication cardiaque (insuffisance cardiaque) à l’âge de 47 ans en moyenne.  Après analyse des données, il s’est avéré que les jeunes hommes de 18 ans étant obèses (IMC supérieur ou égal à 20 kg/m2) étaient plus à risque de présenter une insuffisance cardiaque. C’est une étude qui a permis de comprendre les manifestations de l’obésité chez un enfant en surpoids. Par ailleurs, on a pu déterminer ses conséquences sur la vie et le futur de l’enfant.  Quelles sont les conséquences de l’obésité infantile ?  Le premier risque chez l’adolescent en surpoids est d’être obèse à l’âge adulte. Les complications de l’excès pondéral peuvent apparaître précocement à l’âge adulte : hypertension artérielle, diabète, excès de mauvais cholestérol dans le sang, complications articulaires… Chez les filles, il y a le risque de développer le syndrome des ovaires polykystiques qui se manifeste par des troubles des règles et un excès de pilosité. Il faut aussi tenir compte du retentissement psychosocial de l’obésité ou alors du surpoids chez l’adolescent. Il s’agit, en général, d’une mauvaise estime de soi, d’une souffrance psychique, de l’anxiété, des troubles dépressifs et bien d’autres. Le physique de l’enfant a un véritable impact sur sa santé psychologique et son environnement social. Ce sont les conséquences d’une activité physique faible, voire inexistante.  Comment lutter contre l’obésité infantile ?    Il est important de ne pas négliger l’excès pondéral en veillant à ce que notre adolescent ait un bon régime alimentaire. Son alimentation doit donc être peu sucrée, peu grasse, riche en fruits et légumes. Il doit éviter les fast-foods, les boissons gazeuses et le grignotage.  Cependant, il faut être équilibré dans les propos et les attitudes pour respecter l’équilibre émotionnel de notre adolescent. Par conséquent, le discours doit être adapté, prudent et surtout non culpabilisant.  Afin de réduire le risque de maladie cardiovasculaire ou encore de diabète, il faut habituer son organisme à de bonnes choses. Il doit pratiquer une activité physique régulière (soit 30 minutes par jour). Ce qui est sucré et rafraichissant, n’est pas forcément bon pour l’adolescent en pleine croissance. Une mauvaise alimentation à un effet plus que significatif sur le physique de l’enfant. Il faut aussi éviter de trop regarder la télévision et jouer aux jeux vidéo en mangeant. Cela favorise énormément les troubles de l’alimentation et donc une prise de poids chez l’adolescent.  Conclusion  En conclusion, si vous ne faites rien pour soigner l’obésité infantile de votre enfant, il s’expose automatiquement à des maladies cardiovasculaires. De plus, si les choses ne changent pas, il ne pourra certainement pas avoir une vie sociale comme les autres. Tout simplement parce que celle-ci sera marquée par des maux et troubles psychologiques. La bonne nouvelle, c’est que les facteurs de risque de ces maladies et des altérations de la fonction artérielle ne persisteront pas. Dans la mesure où elles sont prises en charge avant le passage de l’adolescence à l’âge adulte. 

Pourquoi Inciter Votre Enfant à Faire Un Sport D’équipe ?

pourquoi incite vote enfant à fier un sport d'équipe

Les sports d’équipe sont divers : football, basketball, volleyball, handball et bien d’autres. Ils sont pratiqués à l’école lors des cours d’éducation physique et sportive. Cependant, en dehors de ces cours d’EPS, il est important que vos enfants aient des activités sportives extra-scolaires. Globalement, cela leur permet de s’ouvrir au monde, tout en se développant personnellement. Profitez surtout de la période des vacances de fin d’année ou encore de la période de congé. Ils peuvent s’amuser avec leurs amis et faire différentes activités sportives d’équipe. Ces sports ont la capacité de rapprocher les personnes et de créer des liens indéfectibles. Il s’agit d’activités d’endurance qui mobilisent tout le corps au même moment. Les joueurs de chaque équipe doivent alors gagner des points pour atteindre leurs objectifs.  Lui inculquer un mode de vie sain Dès l’enfance, les enfants sont exposés à plusieurs risques de maladies, dont celles qui sont héréditaires. Néanmoins, cela ne les empêche pas de vivre normalement et de faire des activités amusantes. Les sports collectifs permettent à votre enfant de bouger et donc de diminuer le risque cardio-vasculaire. En effet, cela va réduire le temps passé devant la télévision, les mauvaises habitudes alimentaires telles que la malbouffe et de ce fait, la sédentarité, l’obésité, le risque de développer sur le long terme les maladies cardiovasculaires.  Les sports collectifs ont une influence sur les potentialités intellectuelles des individus. Ils leur permettent d’être beaucoup plus intelligents et de raisonner autrement. Les enfants pourront alors développer des aptitudes telles que la réflexion rapide et concise, la prise de décision ainsi que la concentration. Ce sont les mêmes capacités qui leur permettent de maîtriser leur leçon et résoudre des problèmes de mathématiques.  Lui apprendre à être social Les sports d’équipe offrent à votre enfant l’opportunité de développer des aptitudes sociales. Elles lui serviront dans sa vie socioprofessionnelle future et elles forgeront son caractère. Ces sports lui inculquent des valeurs telles que la tolérance, la solidarité, l’écoute, l’entraide. Sans oublier bien sûr le respect des autres, apprendre à gérer les conflits, le stress face à la compétition, apprendre à se dépasser. En groupe, l’enfant apprend beaucoup plus facilement lorsqu’il est entouré. Il peut s’intégrer et œuvrer pour un bien commun avec son équipe.  Par ricochet, l’enfant qui pratique un sport collectif peut découvrir la notion de respect et surtout de “fair-play”. La pratique du sport est un vecteur de socialisation incontestable, car il met en concurrence deux équipes. Ceux-ci apprennent à accepter plus aisément une défaite et à s’améliorer pour de meilleurs résultats. Ils doivent le comprendre, la vie est difficile et les coups peuvent être très durs à supporter. Notamment dans la mesure où cela concerne les personnes.  Améliorer sa confiance en soi, son estime personnelle Les sports d’équipe aident grandement votre enfant à croire davantage en ses capacités et à avoir une meilleure estime de lui. En effet, à partir du moment où il arrivera à maîtriser une technique particulière ou à battre un record personnel. Par exemple, il se sentira d’autant plus motivé et fier de ses accomplissements. Cette confiance en soi va impacter d’autres domaines de sa vie jusqu’à l’âge adulte. Dans ses études, ses relations famille/amis, sa vie professionnelle, cela se ressentira.   Conclusion  Malheureusement, dans notre société, il est très difficile de voir des enfants se tourner vers un sport. Les garçons pratiquent en général le football, même si c’est juste avec des voisins dans le quartier.  En ce qui concerne les filles par contre, c’est moins fréquent, mais pas rare non plus. Alors, encouragez vos enfants à intégrer une équipe de volley-ball, basket-ball ou de hand-ball, car oui, il n’y a pas que le football. N’ayez pas peur pour leurs études, puisque les coachs eux-mêmes se rassurent que leur éducation se poursuit normalement.