Retraite : est-ce un danger pour la santé ?

Beaucoup de gens rêvent de s’arrêter de travailler dès qu’ils le peuvent. Mais les preuves suggèrent que ce rêve a beaucoup d’inconvénients. Le passage de la vie active à la retraite entraîne de nombreux bouleversements.  En effet, le passage à la retraite conduit à une modification du revenu, de la couverture santé de l’individu, et à la diminution du coût d’opportunité du temps (Blake H, Garrouste C. Collateral effects of a pension reform in France. Ann Economics Statistics 2019 ; 57-86). Ces changements peuvent avoir une influence sur l’état de santé.  Quels sont les risques liés à la retraite ?  Cette transition vers la retraite peut également conduire à une modification de l’exposition de l’individu à certaines pathologies. Par exemple, le risque de dépression peut être lié à l’exposition au stress (en particulier dans la période travaillée). Mais il peut aussi avoir pour origine une diminution de la vie sociale de la personne qui survient parfois au passage à la retraite.  D’après l’hypothèse « use-it or loose-it », les capacités physiques et cognitives des individus seraient préservées tant qu’elles sont « utilisées ». Ainsi, prolonger la durée d’activité conduirait à conserver plus longtemps la santé physique et les capacités cognitives des individus (Behncke S. Does retirement trigger ill health ? Health Economics 2012 ; 21 : 282-300.6). Sur le plan cardiovasculaire, l’âge et la ménopause sont des facteurs de risque qui augmentent la probabilité de faire un accident cardio-vasculaire. Du fait de l’inactivité, on peut présenter des pathologies métaboliques (diabète, dyslipidémies, etc.) rhumatologiques, psychologiques (dépression) et autres. Comment mieux vivre sa retraite pour prévenir tous ces maux ? La retraite se planifie en tenant des aléas financiers qui peuvent survenir avec le temps. Il y a beaucoup de fausses affirmations à ce sujet. C’est la raison pour laquelle vous ne devez pas vous disperser. Malgré tout, il faut savoir que la retraite, c’est la liberté totale. Il y a plusieurs stratégies que vous pouvez mettre en place afin de mieux vivre votre retraite :  Épargnez de façon rigoureuse : vous pouvez choisir d’investir dans une affaire familiale afin de pouvoir épargner sur le long terme. L’épargne ne consiste pas seulement à amasser le maximum d’argent parce que celui-ci peut perdre de la valeur. Alors, la bonne chose à faire est de développer un business qui vous permettra de bien vivre durant vos vieux. Plus on s’y met jeune, plus on a l’occasion de développer son affaire rapidement. Durant la période de travail, vous pouvez mieux gérer les risques ;   Consacrez-vous sur ce qui vous passionne : lorsque vous vous retrouvez seul, il faut vous occuper le plus possible. Le moment de votre retraite, c’est celui durant lequel il faut suivre ses passions. Que ce soit le fait de collectionner des objets, faire de la cuisine, ou encore avoir un jardin, vous pouvez toujours réaliser vos rêves ;   Cultiver votre vie sociale : la vieillesse, c’est l’étape de votre vie où personne ne veut être avec vous. Le sentiment d’absence de vos proches est de plus en plus présent. N’hésitez pas à vous rapprocher de personnes comme vous, de vos frères et sœurs ou encore de vos voisins. Organiser des activités de groupe ou encore des repas en famille contribue à la culture de votre vie en société ;    Manger équilibré et faire de la marche quotidiennement : consommer cinq fruits et légumes par jour, des produits laitiers et bien s’hydrater permettent une alimentation équilibrée. Grâce aux bonnes habitudes que vous allez développer, vous pourrez éloigner plusieurs maladies liées à l’âge.   Conclusion La retraite peut faire peur à plusieurs personnes, surtout lorsqu’il s’agit de la gestion des finances. Par ailleurs, il faut tenir compte de la dimension physique et psychologique de la chose. Les risques de maladies psychologiques comme l’Alzheimer ou encore des maladies cardiaques se multiplient avec l’âge. Vous devez alors faire plusieurs choses importantes pour maintenir votre corps en forme.

Minceur, Sang gras et cholestérol

Permettez-moi de vous raconter l’histoire de Mr R : patient de 51 ans venu me voir en consultation pour des crampes survenant au niveau des pieds, des mains dans un contexte d’élévation de chiffres tensionnels. Il faut savoir que Mr R est très mince, fait de l’activité physique régulière et est particulièrement stressé sur le plan professionnel. Son péché mignon ? Grignoter les arachides. En dehors de ça, il ne boit pas, ne fume pas et a une hygiène de vie plutôt saine. J’ai d’abord pensé au stress et aux carences alimentaires. De toute façon, j’ai demandé un bilan sanguin, préconisé des examens cardiaques, une consultation chez notre neurologue, une surveillance de la tension artérielle et j’ai prescrit un traitement contre les nerfs. Les examens cardiaques ont révélé que Mr R avait une hypertension artérielle non compliquée, pas de problèmes nerveux selon le neurologue. Tout le bilan sanguin était normal. Sauf le cholestérol ! En effet, le taux de cholestérol était très élevé ! Comment faire le lien entre le cholestérol élevé, la persistance des crampes ?  L’excès de cholestérol va boucher les vaisseaux, notamment ceux des pieds et des mains (les artères sont particulièrement fines au niveau des pieds et des mains). Le sang ne va pas bien circuler, les tissus ne vont pas recevoir suffisamment d’oxygène au niveau des pieds et des mains… d’où les crampes ! Vu cet excès de matières grasses, nous avons dû mettre un traitement pour réduire le cholestérol. En effet, si rien n’est fait, les vaisseaux seront de plus en plus bouchés et ça peut entraîner de graves accidents cardio-vasculaires voire gangrène et amputation du membre au stade ultime ! Cependant, une question fondamentale demeure : selon vous, d’où vient l’excès de cholestérol chez quelqu’un qui n’est pas en surpoids/obèse et qui a une hygiène de vie plutôt saine ? Les arachides !! Eh oui, ce petit péché mignon est responsable du « sang gras ». Quand il a compris cela, Mr R a carrément stoppé sa consommation en arachides. Les crampes ont progressivement disparu et son cholestérol est revenu stable au bout de huit mois. Il a donc arrêté le médicament anticholestérol. Que signifie un taux de cholestérol sanguin élevé ? Votre médecin vous informe que votre biologie sanguine révèle une augmentation du taux de cholestérol. Qu’est-ce que cela signifie ? Indispensable pour vivre, le cholestérol peut être nocif si présent en excès dans le sang. Il est important de réaliser, surtout à partir de la cinquantaine, un contrôle régulier et systématique de la tension artérielle (TA) et le dosage de la glycémie, des triglycérides, du cholestérol total et du LDL-cholestérol. Ces facteurs contribuent à augmenter le risque cardiovasculaire (c’est-à-dire de faire plus souvent, et plus précocement, une maladie cardiovasculaire : angine de poitrine, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral ou AVC, insuffisance rénale …)  Les triglycérides sont des graisses dans le sang dont l’augmentation est due à la consommation excessive de sucres et/ou d’alcool. Le cholestérol est une graisse insoluble dans le sang, milieu aqueux, est transporté par des lipoprotéines solubles dans le sang. Il se dirige vers la paroi artérielle et s’y dépose par le biais des LDL puis retourne vers le foie pour être libéré avec les HDL. Le LDL est qualifié de : mauvais cholestérol et le HDL de : bon cholestérol. Il existe deux sources principales de cholestérol : synthétisé par le foie ou provenant de l’alimentation. En quantité trop abondante, il se dépose contre les parois internes des artères, formant des plaques d’athérome (plaques de graisse). Progressivement, elles vont s’épaissir, diminuant le calibre des artères, ralentissant le flux sanguin et gênant ainsi l’oxygénation des organes. À la longue, des troubles risquent d’apparaître : douleurs survenant lors d’un effort dans la poitrine (angine de poitrine) ou dans le mollet à la marche. La maladie peut se révéler de manière brutale, par interruption de la circulation sanguine : c’est la crise cardiaque (infarctus du myocarde) ou d’attaque cérébrale (AVC). On sait aujourd’hui que le risque de maladie cardiovasculaire peut être considérablement réduit en luttant contre ces facteurs, en essayant de les corriger par l’adoption, dans un premier temps, de deux mesures, dites hygiéno-diététiques : Bouger davantage en ayant une activité physique régulière (par exemple : marchez au moins une demi-heure par jour, en une ou plusieurs fois) Rééquilibrer son alimentation en réduisant la consommation des graisses et des sucres et en privilégiant les fruits et légumes. Gras du ventre VS Gras des fesses Nous savons tous que l’obésité d’une manière générale est pourvoyeuse de maladies. Cependant, il y a plusieurs types d’obésité ; laquelle est la plus dangereuse pour la santé ? Est-ce l’obésité abdominale/androïde (gras du ventre) ou l’obésité gynoïde (gras des fesses) ? C’est l’obésité abdominale qui est surtout associée à une augmentation du risque cardiovasculaire et non la seule augmentation absolue de la masse grasse. L’excès de graisse viscérale est associé à un profil glucidolipidique athérogène avec une hyperinsulinémie, une augmentation des LDL petites et denses, une diminution du HDL, contribuant à multiplier le risque coronarien par 20. Même en l’absence d’hypercholestérolémie, d’hyperglycémie, d’hypertension artérielle, les patients en surpoids ont un risque plus élevé de maladie coronaire si leur augmentation de masse graisseuse est à distribution abdominale. Une mesure indirecte de l’obésité abdominale, soit par le périmètre abdominal, soit par le rapport taille-hanches, est un marqueur puissant et indépendant du risque d’infarctus du myocarde.  Éviter la sédentarité est un des meilleurs moyens de prévenir l’obésité abdominale et la survenue d’un diabète. Plusieurs données indiquent que la diminution de l’obésité abdominale diminue le risque cardiovasculaire.  Le cardiologue a un rôle essentiel dans la prévention de l’augmentation du risque cardiovasculaire associé à l’épidémie d’obésité en cours par le dépistage et la prise en charge de l’obésité abdominale. L’obésité gynoïde n’est pas du tout associée au risque cardiovasculaire. Conclusion Le corps humain fonctionne généralement de la même manière, mais les anomalies surviennent différemment chez chaque personne. C’est pourquoi une personne qui n’est pas obèse peut avoir un mauvais cholestérol qui affecte ses mains et ses pieds. Afin d’éviter cela, il faut éviter la consommation de certains aliments qui occasionnent ces problèmes.  Bien … Lire la suite

Le Diabète : un ennemi du cœur et des artères

Au Cameroun, en 2016, selon le rapport mondial du diabète rédigé par l’OMS, le diabète affecte 6 % de la population et constitue la cinquième cause de mortalité. Elle est classée derrière les maladies transmissibles maternelles, périnatales, nutritionnelles (61 %), les affections non transmissibles (13 %), les maladies cardiovasculaires (11 %) et les traumatismes (8 %). Cette pathologie tue environ 2 % de la population chaque année. Les facteurs de risque du diabète les plus fréquents sont : le surpoids (29,5 %), la sédentarité (29,3 %) et l’obésité (9,6 %). Quelles sont les caractéristiques du diabète sucré ?  Le diabète « sucré » est caractérisé par un taux de sucre trop élevé dans le sang (glycémie), on parle d’hyperglycémie chronique. Le diabète se définit précisément par une glycémie après un jeûne de 8 heures supérieure à 1,26 g/l (7 mmol/l); sur 2 dosages consécutifs ou par la présence de symptômes de diabète (polyurie, polydipsie, amaigrissement) associée à une glycémie supérieure ou égale à 2 g/l (11,1 mmol/l). Quel que soit le moment de la journée ou après une charge orale de 75 g de glucose. Qu’est-ce que l’insuline ?  L’insuline est une hormone produite par le pancréas. C’est la seule hormone de l’organisme qui permet de baisser le taux de sucre dans le sang. Grâce à l’insuline, le sucre (glucose) pénètre dans le muscle dans lequel il est consommé pour les besoins énergétiques du corps.  En absence d’insuline, le sucre entre mal dans le muscle et s’accumule dans le sang, le sang étant véhiculé par les artères (vaisseaux qui distribuent le sang oxygéné du cœur aux différents organes). Le diabète survient lorsque l’organisme ne fabrique plus suffisamment d’insuline alors qu’il a simultanément des difficultés à l’utiliser. Sur le long terme, l’excès de sucre va boucher les artères et affecter les nerfs entrainant ainsi des complications neurovasculaires. Il existe d’autres types de complications tels que les comas, les infections, troubles sexuels, risques de cancer multiplié par 2, surcharge du foie…) : Les grosses artères (macroangiopathie diabétique) Cœur : douleur à la poitrine lors des efforts ou brutalement à l’occasion d’une crise cardiaque Cerveau : AVC Membres inférieurs : crampes, douleurs lors de la marche Les petites artères (microangiopathie diabétique) Yeux : en France, le diabète est la première cause de cécité   Les reins : l’atteinte rénale touche 20 à 30 % des diabétiques. La glomérulopathie diabétique peut conduire à l’insuffisance rénale chronique puis à la dialyse.  Cela touche les nerfs, on parle de neuropathie diabétique. Elle se manifeste par une diminution de la sensibilité ou des douleurs, en particulier dans les jambes. Le fait que la sensibilité diminue fortement entraîne des risques de se blesser sans s’en rendre compte. L’atteinte de la circulation rend la cicatrisation des plaies difficiles.  Malgré ces complications, l’évolution de votre maladie peut changer, si vous adoptez un style de vie différent (alimentation équilibrée, activité physique).  Quel régime alimentaire adopter quand on a le diabète ?  Il fait partie intégrante du traitement antidiabétique et joue un rôle indispensable dans l’équilibre du diabète. Autrement dit, un patient diabétique qui respecte rigoureusement le régime réduit le risque de présenter des complications, notamment cardiovasculaires, entre autre. Au petit déjeuner (25 % de la ration calorique), voici les aliments qui peuvent être pris à volonté : thé, café ou tisane à condition de les boire sans sucre ou sucres de régime disponibles en pharmacie. Le petit déjeuner peut comprendre également : lait écrémé ou semi-écrémé, un quart de pain avec du beurre allégé ou à 0 %. Concernant le déjeuner et le dîner (40 et 35 % de la ration calorique), le diabétique peut prendre en quantité limitée (c’est-à-dire que la quantité totale du mélange de ces aliments. ne doit pas dépasser 6 cuillerées à soupe par repas) : pâte, riz, couscous, manioc, bananes, patates, pommes de terre bouillies en purée ou en sauce.  Les règles d’or d’une bonne alimentation pour diabétique Le diabétique est autorisé à ajouter à ce plat de base : viande, poisson en quantité modérée et légumes verts en grande quantité, à condition d’utiliser des viandes et des poissons non frits : grillés, bouillis ou en sauce sans huile. Les légumes peuvent être assaisonnés avec une cuillerée d’huile (olive, tournesol ou arachide). On peut ajouter à volonté : citron, vinaigre, piment, épices, poivre, thym, laurier, sel si absence d’HTA. Pendant les repas, il est interdit de boire autre chose que de l’eau, plate ou gazeuse.  On peut terminer le repas par un verre de thé ou café sans sucre ou sucre de régime. Comme dessert, on peut prendre une demi-portion de fruit ou produit laitier allégé ou à 0 %. Entre 10 et 16 h, le diabétique a droit à des collations qu’il peut consommer 2 fois par jour en dehors des 2 principaux repas ; il s’agit de portion de fruit : tranche de melon ou pastèque, moitié d’orange, de pamplemousse, de mangue, une petite pomme, une poire, un abricot, quelques raisins… Chez le diabétique, les aliments interdits sont : sucre, miel, confiture, gâteaux, lait concentré sucré, chocolat, canne à sucre, bonbon, glaces, bière, boissons gazeuses, vin, dattes, noix, arachides, raisins secs.  Les aliments à consommer à volonté sont : viandes et poissons grillés ou bouillis, lait écrémé ou semi-écrémé, carottes, tomates, poivrons, salade, courgettes, aubergines, crabe, écrevisse, persil, céleri, haricots verts, concombre, poivre, sel, eau. Les aliments à mesurer et à consommer en quantité limitée sont : huile d’olive, huile de palme, huile rouge, beurre, œufs, fromage, pain, pâtes, pommes de terre, haricots rouges et blancs. Il y a aussi la banane plantain, mil, riz, poulet, cuisson vapeur ou grillée, petits pois, navet, couscous de maïs et le manioc. Un diabétique peut également consommer de l’igname, l’oignon, l’avocat, fruits (demi orange, une tranche de pastèque et d’autres comme nous l’avons décrit dans les collations). Conclusion  Depuis plusieurs années, le nombre de personnes atteintes de diabète ne cesse de croître. Il faut une solution à ce problème, mais laquelle ? Les complications liées au diabète ne sont pas une fatalité et les patients doivent le comprendre. Sachez donc que sur le long terme, la consommation excessifs de sucre peut énormément nuire à votre … Lire la suite

Cancer de la prostate et cœur

Une maladie peut se développer dans le corps pendant plusieurs années sans être détectée. C’est le cas du cancer de la prostate qui peut se développer dans le corps sans causer de symptômes ou de quelconques problèmes. Lorsqu’il se manifeste, son traitement affecte énormément votre qualité de vie en provoquant des effets secondaires.  Qu’est-ce que le cancer de la prostate ? La prostate est une glande sexuelle qui entoure l’urètre. Son rôle est de fabriquer un liquide appelé liquide prostatique qui sert à la composition du sperme (en se mélangeant aux spermatozoïdes venant des testicules). Le sperme ainsi produit passe dans l’urètre avant d’être éjaculé par le pénis. Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’africain à partir de 60 ans et chez l’homme camerounais. Il est la deuxième cause de décès par cancer dans le monde. Au Cameroun, sa découverte est tardive au stade de métastases ; 47 % des patients ne présentent aucun signe apparent (asymptomatique).  Quelles sont les facteurs de risque du cancer de la prostate ?  Les facteurs de risque du cancer de la prostate sont de plusieurs types : antécédents familiaux de cancer de la prostate avant l’âge de 60 ans, mutations génétiques sur le chromosome 1, alimentation riche en graisse animale, d’où obésité, élévation d’une hormone appelée PSA (Prostate Specific Antigen), âge supérieur ou égal à 60 ans. La découverte de ce cancer peut être fortuite chez un patient asymptomatique à l’occasion d’examens biologiques (dosage des PSA) ou radiologiques. Il peut être découvert chez des patients symptomatiques : Signes de cancer localisé : difficultés à uriner, envies très fréquentes , voire pressantes d’aller uriner, présence anormale de sang dans les urines… Signes de cancer avancé : amaigrissement, perte d’appétit, douleurs osseuses… Les mesures thérapeutiques sont diverses : médicaments avec l’hormonothérapie, enlever la prostate pour éviter la multiplication de métastases (prostatectomie, voire castration chirurgicale), radio/chimiothérapie. Quels sont les risques du cancer de la prostate ?  L’utilisation de chimiothérapies puissantes, de nouvelles thérapies ciblées, de protocoles de radiothérapie et d’hormonothérapie ont permis, certes, une amélioration significative du pronostic des cancers, mais exposent également les patients à des effets secondaires cardio-vasculaires de certains de ces traitements.  Ces effets secondaires toxiques pour le système cardio-vasculaire peuvent s’observer dès l’administration du traitement ou se révéler tardivement, parfois plusieurs dizaines d’années après leur utilisation. Ainsi, cancer et pathologies cardio-vasculaires coexistent fréquemment, de temps en temps, de manière méconnue. On note donc un risque d’apparition ou d’aggravation des pathologies cardio-vasculaires par l’utilisation de certains traitements anticancéreux mis en place. Et ceci de telle sorte que l’exposition à ces derniers peut être considérée comme un nouveau facteur de risque cardio-vasculaire au même titre que le tabac, le diabète, l’hypertension artérielle ou l’hypercholestérolémie. Conclusion En définitive, les patients sous anticancéreux doivent être suivis en Cardiologie pour une meilleure surveillance des effets secondaires. Une maladie telle que le cancer du sein, de nos jours, n’est plus difficile à soigner. En effet, si la maladie est diagnostiquée durant ses premiers stades d’évolution, c’est possible d’en guérir. Par ailleurs, à un stade avancé, le traitement adapté peut soulager les symptômes tout en prolongeant l’espérance de vie. 

7 secrets de longévité

7 secret de la longévité

Au Japon, l’île d’Okinawa compte plus de centenaires qu’ailleurs. L’alimentation des habitants, à la fois saine, variée, pauvre en graisses et dépourvue de produits transformés, serait une des explications.  Certaines personnes se comparent, en général, à leur parent ou grand-parents pour évaluer leur longévité. Cependant, le bagage héréditaire n’est pas le seul facteur qui permet de tirer des conclusions.  Dans notre société, il n’est pas toujours facile de maintenir un rythme de vie équilibré, surtout lorsqu’il s’agit de son alimentation. Mais cela n’est pas complètement impossible, il suffit juste d’appliquer certains principes.  Prendre soin de sa santé commence dès le plus jeune âge pour éviter des maladies comme l’hypertension artérielle, le diabète ou encore certaines infections. Les secrets de longévité ne sont pas exhaustif, vous pouvez les adapter en fonction de votre état de santé, vos habitudes et vos goûts.  1 – Du poisson et moins de viande Avec les nombreux ports de pêche présents sur l’île, les habitants d’Okinawa consomment beaucoup plus de poisson que de viande. Grillé, cru ou encore bouilli, ils le cuisinent sous toutes ses formes, notamment le thon.  Peu gras, riche en protéines, en vitamines A et en sélénium, ce poisson est particulièrement adopté en tranches brièvement poêlées. Le tofu, riche en protéines végétales, peu gras et dépourvu de cholestérol, est également très apprécié lors des repas en remplacement de la viande. Pour être en bonne santé et avoir de la longévité, vous ne devez pas forcément devenir végétarien. L’un des conseils que vous recevrez de votre médecin, c’est de consommer beaucoup moins de viande, et de le remplacer par du poisson.  La viande augmente les risques de maladies cardiovasculaires, de cancer, d’inflammation de l’intestin ou encore de diabète.  2 – Des algues au menu D’une très grande richesse nutritionnelle, les algues font partie quotidiennement des menus, que ce soit dans les soupes, les bouillons ou les salades. Parmi les plus appréciées: le umibudo, également appelé « raisin de mer », riche en vitamines et minéraux. Sa conservation n’excédant pas une semaine, cette algue est quasi introuvable ailleurs.  Les Japonais profitent énormément de ce que la nature leur offre, sur la terre et aussi dans la mer.  Les algues sont présentes dans les plats européens depuis seulement une cinquantaine d’années. Par contre, elles sont produites en Asie depuis des milliers d’années et ont des propriétés très prisées par la population.  3 -Du riz… al dente  Riche en glucides lents, digeste, le riz est dans tous les repas au Japon. Okinawa ne fait pas exception, que ce soit en salade, en sushis, en collation et bien d’autres repas variés. Optez pour l’al dente pour ne pas augmenter son index glycémique. Lorsque vous commencez la cuisson du riz, rassurez-vous que l’eau soit bouillante. La raison est que l’eau peu chaude crée un choc avec les grains de riz qui vont alors se casser. Vous pouvez utiliser une bouilloire ou l’eau chaude du robinet si vous en avez.  Ne salez surtout pas le riz en fin de cuisson, sinon vous devrez mélanger le riz pour harmoniser les saveurs. Faites cuire le riz à feu moyen et à couvert pendant environ 15 minutes. Lorsque le riz absorbe toute l’eau, vous pouvez arrêter le feu; on dit qu’il est al dente.  4 – Un petit-déjeuner salé Riz, poissons, œufs à la coque, légumes, soupe ou thé, ces quelques aliments peuvent constituer un bon petit déjeuner. Commencer la journée par un repas salé et équilibré permet de sécréter moins d’insuline et d’éviter les petits creux à 11 heures.  À Okinawa, le petit-déjeuner se prend au soleil levant, chaque jour à la même heure. L’un des secrets le moins méconnu de la société, c’est la discipline. En effet, avoir des habitudes alimentaires, conditionne notre physique et permet son développement.  Le petit déjeuner se présente comme le repas le plus important de la journée. Manger le matin est important, mais cela dépend de chaque individu. C’est important de prendre un bon petit déjeuner salé le matin pour ne pas avoir un petit creux en journée.  Cela coupe les petites faims et vous empêche alors de grignoter. Prenez-le en lisant le journal ou un livre pour vous relaxer au maximum.  5 – Mais moins de sel dans l’assiette En France, nous consommons trop de sel. Au Japon aussi, sauf sur l’île des centenaires. Il est présent dans les friands de poisson, de légumes, de riz. Les habitants mangent moins d’aliments transformés où se cache souvent le sel. Un bon point pour réduire le risque de maladies cardio-vasculaires. Pour diminuer votre apport en sel, il ne faut pas saler, ou peu, l’eau de cuisson de vos aliments. Vous devez également opter pour la fleur de sel pour mieux maîtriser la quantité.  Pensez aussi aux herbes aromatiques, aux épices et au citron pour donner du goût à un plat. En faisant de la recherche, vous découvrirez les différentes saveurs dont vous pouvez bénéficier sans forcément mettre du sel dans vos repas. 6 – Retrouver le sentiment de satiété Terminer son assiette par politesse ou pour ne pas gâcher, prendre un dessert par habitude à chaque repas. Nous mangeons parfois plus qu’à notre faim. Les Okinawaïens ont adopté une autre philosophie qui est le  » hara hachi bu  » ou le concept du ventre rempli à 80 %.    Il ne s’agit pas de manger à satiété, mais de s’arrêter juste avant. Ce serait aussi le secret de leur minceur. Bien mastiquer les aliments pour manger plus lentement et faire une pause de 5 à 10 minutes au milieu du repas aiderait à retrouver le sentiment de satiété. 7 – Boire du thé vert Les Japonais en boivent des litres aussi bien chauds que froid, sans sucre. Dans les restaurants, il est servi gratuitement, à volonté. Anti-oxydant, il facilite l’apport en eau et assure une bonne hydratation. Bien dosé en caféine, il stimule de façon plus douce. Que des avantages!    Vous pouvez boire du thé vert durant vos moments de lecture pour booster votre physique. Avec cette boisson, … Lire la suite

Régime sans sel ou pauvre en sel ?

Autrefois, les médecins prescrivaient aux hypertendus un régime strictement sans sel. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, sauf si l’hypertension s’accompagne d’insuffisance cardiaque ou rénale grave. Mais il nous est toujours recommandé de diminuer notre consommation de sel.  Nous devons surtout traquer le sel caché dans les aliments. Évitons alors les produits industriels (plats cuisinés, biscuits), souvent beaucoup trop salés, et les eaux minérales gazeuses riches en sodium. Il faut aussi limiter la consommation de pain blanc, de fromage (pas plus d’une portion par jour), de charcuterie (pas plus de deux fois par semaine) et les conserves. Quel est l’intérêt de manger sans sel Sur une longue période, la consommation de sel peut conduire à un infarctus, à cause de ses effets sur le cœur. En effet, le sel retient l’eau et augmente la pression artérielle. Un bon régime sans sel permet de faire baisser la pression dans les vaisseaux sanguins.  Les maladies occasionnées par une absorption constante d’aliments contenant trop de sel se soignent facilement. Et ceci, grâce à ce régime bien strict que vous va vous prescrire le médecin.  Lorsque vous achetez des eaux minérales, conserves, plats préparés, biscuits industriels, sachez décrypter les étiquettes. Regardez bien la teneur en sel, appelé aussi chlorure de sodium (sigle Na+ ou NaCl).   La quantité maximale par jour pour un hypertendu est d’une cuillère à café répartie sur les trois repas. Cela équivaut à 6 g de sel ou 2,4 g de sodium.  Salière sur la table ou sel dans l’eau de cuisson, il faut choisir. Optez pour l’un ou l’autre, mais pas les deux. Pour compenser, n’hésitez pas à utiliser généreusement épices, herbes aromatiques, ail, échalotes, oignons, pour rehausser le goût de vos plats. C’est une manière simple et efficace de mieux consommer le sel.  Comment bien doser le sel ? Apprendre à mieux doser le sel commence par éviter de secouer la salière au-dessus des préparations. La raison à cela est que vous ne pouvez pas voir la quantité que vous versez. Remplacez le sel fin par du sel en grains, et mettez-en un peu dans la main avant de saler le plat.  À l’apéritif, fini chips et cacahuètes, aliments archi-salés. Remplacez-les par des crudités (radis, tomates-cerises, carottes) à tremper dans du fromage blanc agrémenté d’herbes et d’épices (ciboulette, poivre, paprika).  Ce sont quelques gestes efficaces pour un meilleur dosage dans vos repas au quotidien.  Conclusion Respecter le bon dosage est très important pour votre santé. Voici donc une liste de quelques aliments salés à consommer avec modération. Nous avons : les viandes et les poissons fumés, les olives, de la charcuterie, des crevettes, de l’eau de vichy et des cornichons.  Il y a aussi des câpres, des sardines à l’huile, des saucisses, du fromage, des crustacés, etc. Le sel est ainsi à consommer avec modération. Tout ce qui est additif salé (cubes, bouillons, arômes) est à bannir définitivement de notre alimentation quand on est hypertendu.

Obésité infantile : Mon enfant en surpoids peut-il être cardiaque à l’âge adulte ?

Depuis déjà plus de 20 ans, on sait que l’obésité infantile cause des anomalies de la mécanique artérielle. Plusieurs personnes ont déjà fait état d’une épidémie d’obésité infantile qui envahit la planète. L’avenir et la santé des enfants obèses sont donc menacés dans la mesure où ceux-ci le restent jusqu’à l’âge adulte.  Les médecins ont le devoir de multiplier les actions de prévention en l’endroit des plus jeunes concernant ce phénomène. Il faut alors dépister et prendre en compte le plus tôt possible les enfants atteints d’obésité. Dès l’enfance, ils doivent effectuer une recherche des facteurs métaboliques de risque cardiovasculaires de façon systématique.  Pourquoi l’obésité favorise les maladies cardiovasculaires ?  Une étude a été menée de 1968 à 2005 et a suivi 1,6 million de jeunes hommes. Au début de l’étude, ils étaient âgés de 18 ans. Pendant la période de suivi, 5 492 d’entre eux ont été hospitalisés pour complication cardiaque (insuffisance cardiaque) à l’âge de 47 ans en moyenne.  Après analyse des données, il s’est avéré que les jeunes hommes de 18 ans étant obèses (IMC supérieur ou égal à 20 kg/m2) étaient plus à risque de présenter une insuffisance cardiaque. C’est une étude qui a permis de comprendre les manifestations de l’obésité chez un enfant en surpoids. Par ailleurs, on a pu déterminer ses conséquences sur la vie et le futur de l’enfant.  Quelles sont les conséquences de l’obésité infantile ?  Le premier risque chez l’adolescent en surpoids est d’être obèse à l’âge adulte. Les complications de l’excès pondéral peuvent apparaître précocement à l’âge adulte : hypertension artérielle, diabète, excès de mauvais cholestérol dans le sang, complications articulaires… Chez les filles, il y a le risque de développer le syndrome des ovaires polykystiques qui se manifeste par des troubles des règles et un excès de pilosité. Il faut aussi tenir compte du retentissement psychosocial de l’obésité ou alors du surpoids chez l’adolescent. Il s’agit, en général, d’une mauvaise estime de soi, d’une souffrance psychique, de l’anxiété, des troubles dépressifs et bien d’autres. Le physique de l’enfant a un véritable impact sur sa santé psychologique et son environnement social. Ce sont les conséquences d’une activité physique faible, voire inexistante.  Comment lutter contre l’obésité infantile ?    Il est important de ne pas négliger l’excès pondéral en veillant à ce que notre adolescent ait un bon régime alimentaire. Son alimentation doit donc être peu sucrée, peu grasse, riche en fruits et légumes. Il doit éviter les fast-foods, les boissons gazeuses et le grignotage.  Cependant, il faut être équilibré dans les propos et les attitudes pour respecter l’équilibre émotionnel de notre adolescent. Par conséquent, le discours doit être adapté, prudent et surtout non culpabilisant.  Afin de réduire le risque de maladie cardiovasculaire ou encore de diabète, il faut habituer son organisme à de bonnes choses. Il doit pratiquer une activité physique régulière (soit 30 minutes par jour). Ce qui est sucré et rafraichissant, n’est pas forcément bon pour l’adolescent en pleine croissance. Une mauvaise alimentation à un effet plus que significatif sur le physique de l’enfant. Il faut aussi éviter de trop regarder la télévision et jouer aux jeux vidéo en mangeant. Cela favorise énormément les troubles de l’alimentation et donc une prise de poids chez l’adolescent.  Conclusion  En conclusion, si vous ne faites rien pour soigner l’obésité infantile de votre enfant, il s’expose automatiquement à des maladies cardiovasculaires. De plus, si les choses ne changent pas, il ne pourra certainement pas avoir une vie sociale comme les autres. Tout simplement parce que celle-ci sera marquée par des maux et troubles psychologiques. La bonne nouvelle, c’est que les facteurs de risque de ces maladies et des altérations de la fonction artérielle ne persisteront pas. Dans la mesure où elles sont prises en charge avant le passage de l’adolescence à l’âge adulte. 

Pourquoi Inciter Votre Enfant à Faire Un Sport D’équipe ?

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Les sports d’équipe sont divers : football, basketball, volleyball, handball et bien d’autres. Ils sont pratiqués à l’école lors des cours d’éducation physique et sportive. Cependant, en dehors de ces cours d’EPS, il est important que vos enfants aient des activités sportives extra-scolaires. Globalement, cela leur permet de s’ouvrir au monde, tout en se développant personnellement. Profitez surtout de la période des vacances de fin d’année ou encore de la période de congé. Ils peuvent s’amuser avec leurs amis et faire différentes activités sportives d’équipe. Ces sports ont la capacité de rapprocher les personnes et de créer des liens indéfectibles. Il s’agit d’activités d’endurance qui mobilisent tout le corps au même moment. Les joueurs de chaque équipe doivent alors gagner des points pour atteindre leurs objectifs.  Lui inculquer un mode de vie sain Dès l’enfance, les enfants sont exposés à plusieurs risques de maladies, dont celles qui sont héréditaires. Néanmoins, cela ne les empêche pas de vivre normalement et de faire des activités amusantes. Les sports collectifs permettent à votre enfant de bouger et donc de diminuer le risque cardio-vasculaire. En effet, cela va réduire le temps passé devant la télévision, les mauvaises habitudes alimentaires telles que la malbouffe et de ce fait, la sédentarité, l’obésité, le risque de développer sur le long terme les maladies cardiovasculaires.  Les sports collectifs ont une influence sur les potentialités intellectuelles des individus. Ils leur permettent d’être beaucoup plus intelligents et de raisonner autrement. Les enfants pourront alors développer des aptitudes telles que la réflexion rapide et concise, la prise de décision ainsi que la concentration. Ce sont les mêmes capacités qui leur permettent de maîtriser leur leçon et résoudre des problèmes de mathématiques.  Lui apprendre à être social Les sports d’équipe offrent à votre enfant l’opportunité de développer des aptitudes sociales. Elles lui serviront dans sa vie socioprofessionnelle future et elles forgeront son caractère. Ces sports lui inculquent des valeurs telles que la tolérance, la solidarité, l’écoute, l’entraide. Sans oublier bien sûr le respect des autres, apprendre à gérer les conflits, le stress face à la compétition, apprendre à se dépasser. En groupe, l’enfant apprend beaucoup plus facilement lorsqu’il est entouré. Il peut s’intégrer et œuvrer pour un bien commun avec son équipe.  Par ricochet, l’enfant qui pratique un sport collectif peut découvrir la notion de respect et surtout de “fair-play”. La pratique du sport est un vecteur de socialisation incontestable, car il met en concurrence deux équipes. Ceux-ci apprennent à accepter plus aisément une défaite et à s’améliorer pour de meilleurs résultats. Ils doivent le comprendre, la vie est difficile et les coups peuvent être très durs à supporter. Notamment dans la mesure où cela concerne les personnes.  Améliorer sa confiance en soi, son estime personnelle Les sports d’équipe aident grandement votre enfant à croire davantage en ses capacités et à avoir une meilleure estime de lui. En effet, à partir du moment où il arrivera à maîtriser une technique particulière ou à battre un record personnel. Par exemple, il se sentira d’autant plus motivé et fier de ses accomplissements. Cette confiance en soi va impacter d’autres domaines de sa vie jusqu’à l’âge adulte. Dans ses études, ses relations famille/amis, sa vie professionnelle, cela se ressentira.   Conclusion  Malheureusement, dans notre société, il est très difficile de voir des enfants se tourner vers un sport. Les garçons pratiquent en général le football, même si c’est juste avec des voisins dans le quartier.  En ce qui concerne les filles par contre, c’est moins fréquent, mais pas rare non plus. Alors, encouragez vos enfants à intégrer une équipe de volley-ball, basket-ball ou de hand-ball, car oui, il n’y a pas que le football. N’ayez pas peur pour leurs études, puisque les coachs eux-mêmes se rassurent que leur éducation se poursuit normalement.

Le stress peut-il provoquer de l’hypertension ou l’aggraver ?

Le corps humain réagit de plusieurs manières face aux situations de la vie, ce qui cause très souvent le stress chez certaines personnes. Dans certains cas, le stress est utile au corps, par contre trop de stress peut être véritablement nocif pour la santé.  Est-ce que le stress peut faire monter la pression ? Il faut faire le tri entre le bon sens populaire et les connaissances scientifiques. Le stress n’est pas à l’origine de l’hypertension, qui est due à un mauvais fonctionnement des artères. En revanche, les événements stressants de la vie (problèmes familiaux, rythme de travail effréné, conflits professionnels) provoquent des réactions de notre organisme. Cela peut être une élévation de la pression artérielle et/ou une accélération de la fréquence cardiaque. Ne forcez pas trop et ne brûlez pas les étapes si vous reprenez une activité physique après 40 ans. Demandez conseil à votre médecin, et recommencez progressivement. Il faut être capable de parler pendant l’effort; si ce n’est pas le cas, cela signifie que votre rythme est trop soutenu. Mais une fois le calme retrouvé, la pression artérielle redevient normale.  Quelles sont les conséquences du stress chez les patients ?  Les maladies cardiovasculaires, en particulier l’infarctus du myocarde, sont plus fréquentes chez les personnes soumises au stress. Et inversement, les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires sont souvent anxieuses, ce qui peut augmenter le stress. Mais ce sont plutôt les comportements associés à une vie stressante (tabagisme, sédentarité, alimentation déséquilibrée) qui favorisent l’apparition de nos maladies cardiovasculaires.  Pour les hypertendus, les méthodes de relaxation peuvent être bénéfiques pour apprendre à mieux gérer les situations de stress. Mais elles ne permettent pas, hélas, de faire disparaître l’hypertension artérielle. S’il est donc conseillé de fuir le stress autant que possible, simplement pour notre bien-être, il ne faut surtout pas penser que cela nous permettra d’arrêter notre traitement contre l’hypertension. L’effet stressant du milieu médical, l’hypertension « blouse blanche » est très connue. De nombreuses personnes ont une tension artérielle élevée dans le cabinet de leur médecin ou à l’hôpital : c’est l’effet du stress. « Que va me dire mon médecin? Et si j’avais quelque chose de grave ? » Les médecins connaissent bien ce phénomène et s’alarment rarement au vu de chiffres inhabituels. C’est pourquoi il est parfois conseillé de mesurer sa tension chez soi au calme. Conclusion  Nous devons trouver notre propre manière de nous défouler et d’évacuer notre stress. Pour certains, rien de tel que marcher dans la nature. Pour d’autres, faire la vaisselle ou passer l’aspirateur permet de faire le vide et de se calmer. Les méthodes classiques de relaxation (yoga, sophrologie) peuvent aussi être adoptées. Chacun son truc, du moment que ça marche.

Les maladies cardiaques chez les enfants

Les maladies cardiaques chez les enfants

S’occuper du cœur d’un adulte, c’est une chose. En revanche, en ce qui concerne celui des enfants, c’est très délicat. La plupart des parents ont tendance à paniquer quand ils ont peu d’informations sur le sujet. Le gynécologue fait ce diagnostic durant la grossesse, à la naissance ou alors pendant la croissance des enfants. Afin d’avoir un bon pronostic, il faut prendre en charge les maladies cardiaques chez les enfants très tôt. Dans ce cas, les enfants atteints de ces maladies peuvent ainsi avoir une qualité de vie comme les autres. Quels sont les types de maladies cardiaques chez les enfants ? Il existe 2 types de maladies cardiaques chez les enfants : Les maladies cardiaques congénitales : les bébés naissent d’emblée avec des malformations cardiaques. Au Cameroun, sur 10 naissances vivantes pour mille, on retrouve des malformations cardiaques. Il y a un arrêt prématuré de la formation du cœur à divers degrés ; Les maladies cardiaques acquises : les grands enfants et adolescents contractent une infection qui va détruire une partie du cœur qu’on appelle les valves cardiaques. Dans les deux cas, les maladies cardiaques responsables d’une mauvaise circulation sanguine qui va surcharger le cœur, les poumons et entraîner un essoufflement à l’effort, bronchites à répétition, palpitations et biens d’autres. Cela aura un retentissement important sur la vie de l’enfant : Chez le nourrisson, cela se manifeste par une respiration bruyante lors des tétées et du sommeil, des sueurs sur le front, (à l’extrême une détresse respiratoire). Étant donné la gêne respiratoire, l’enfant ne se nourrit pas : il ne grandit pas bien et a un poids inférieur à celui de son âge ;  Chez le grand enfant, il y a une difficulté respiratoire sur le plan des efforts physiques, des excès de palpitations, des difficultés respiratoires fréquentes qui peuvent être responsables d’absentéisme répété à l’école. En plus d’avoir un retentissement sur le plan social et scolaire, le seul traitement réparateur est la chirurgie cardiaque, onéreuse dans notre contexte. Le traitement médical permet d’améliorer la gêne respiratoire, améliore la qualité de vie ; les lésions des maladies cardiaques étant irréversibles, seule la chirurgie cardiaque permet de restaurer l’intégrité. Devant de tels symptômes, il faut rapidement consulter un cardiologue pédiatrique. Il posera le diagnostic précis et prescrira le traitement médical pour améliorer le confort de l’enfant. Ceci est nécessaire en attendant la chirurgie cardiaque qui est le plus souvent indispensable pour une « guérison »totale. Quelles sont les causes des maladies cardiaques chez les enfants ?  En cas de malformations cardiaques chez le nouveau-né, les facteurs prédisposant sont :  Prise de médicaments toxiques pendant la grossesse, d’où la nécessité de bien suivre les consultations prénatales, faire toutes les sérologies demandées et prendre des médicaments sur avis médical, éviter à tout prix l’automédication ; La consanguinité ; Alcool ; les femmes enceintes doivent veiller à ne pas boire d’alcool durant leur grossesse ; Assez souvent la cause peut être génétique ; elle n’est pas toujours retrouvée. Quelles sont les conséquences des maladies cardiaques chez les enfants ?  Concernant les valves cardiaques, il s’agit d’une infection au streptocoque ϐ hémolytique qui sera responsable d’angines dans la tendre enfance. Si ces angines sont mal traitées ou négligées, le germe va progresser, va s’attaquer aux articulations puis « abîmer » les valves du cœur. Ces lésions des valves vont perturber la circulation sanguine, d’où les problèmes respiratoires en permanence chez le grand enfant ou l’adolescent. Ces infections sont présentes dans les milieux dans lesquels il y a un bas niveau socio-économique, la précarité, une mauvaise hygiène. La contamination se fait par voie aérienne. Conclusion  En conclusion, l’hygiène de vie saine est le meilleur moyen de prévenir ces maladies graves. Il faut aussi traiter toute angine chez le jeune enfant. En plus du retentissement sur la vie sociale, les lésions peuvent s’aggraver avec le temps si aucun traitement n’est pris. D’où l’importance de respecter les rendez-vous chez le cardiologue et faire les efforts nécessaires pour la prise en charge médicale et chirurgicale.